Le loft

17

Côté d'Ace

Le brun avait largement profité du bain. À un moment, il avait entendu la porte de la chambre s'ouvrir, lui indiquant que Marco était remonté. Ce dernier avait respecté son intimité. Leur relation n'était pas bien définie et Ace ne savait pas s'il sortait ensemble ou pas. Certes quand ils étaient seuls, ils en profitaient pour s'embrasser et se toucher. Pour le moment, cela les contentait.

En quittant la salle de bains, il vit Marco faire des abdos aux pieds de son lit. Une idée germa dans sa tête. Le blond ne l'ayant pas encore vu, il s'allongea sur le lit, rampant pour n'avoir que sa tête, hors du lit. Quand il vit son petit ami se redresser, il avança la tête. Toutefois, tout ne se passa pas comme il le pensait et la tête de Marco heurta assez violemment son nez. Il se redressa vivement sur le lit, portant la main sur l'appendice douloureux.

— Merde, grogna-t-il.

— Ça va ? demanda Marco en se levant. Qu'est-ce qui t'a pris de faire ça ? Laisse-moi jeter un œil.

Marco retira lentement la main d'Ace et regarda le nez ensanglanté.

— Ça n'a pas l'air cassé, mais t'es parti pour avoir un bel hématome.

Marco sortit aussitôt sa trousse de secrours de son armoire. Il lui soigna le nez qui gonflait.

— Ch'vais rechembler à un clown.

— Ta sœur va croire que je te frappe. Franchement quelle idée !

— Ch'ai voulu faire comme à la télé.

— Non, sérieux ? Ahahahahahahahah.

— Ne te moque pas de moi.

— Je ne me moque pas de toi. Je pourrais même dire que c'est mignon.

Ace recula de gêne par les propos de Marco.

— Che chuis pas mignon du tout.

— Pour moi si. Tu es mignon quand tu es gêné.

Sur ses mots, Marco s'avança et déposa un baiser furtif sur ses lèvres.

« Quand tu souris », en embrassant le coin des lèvres.

« Quand tu dors », en le poussant légèrement en arrière et en déposant ses lèvres le long de la mâchoire.

« Quand tu manges », en lui croquant le lobe de l'oreille.

« Quand tu travailles », en survolant ses paupières.

« Et quand tu essaies de résister, comme en ce moment ».

Le blond saisit pleinement la bouche de son homologue qui répondit à cet appel, malgré son nez douloureux. Petit à petit, Ace se retrouva allongé sur le dos. Il sentait les mains de son petit ami s'infiltrait sous son tee-shirt. Les lèvres de Marco quittèrent les siennes pour descendre le long de la mâchoire. Il remonta lentement le tee-shirt et baisa chaque parcelle de peau. Les mains d'Ace se perdirent dans les cheveux du pompier. Le brun se tendit quand il sentit une main entrer dans son short.

— Ne t'en fait pas, je n'irais pas trop loin. Laisse-toi juste aller un peu. Si tu as peur, ferme les yeux, lui murmura le blond à l'oreille.

Il continua d'avancer avec sa main, jusqu'à toucher le membre du plus jeune. Il était tendu contre le tissu du sous-vêtement. Il se mit à le caresser tout en reprenant possession de ses lèvres dont il ne pouvait plus se passer. Il entendit son petit ami gémir et sourit tout en continuant. Il le sentit commencer à bouger le bassin, recherchant le plus de frictions possible.