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Nuit de vendredi à samedi — hôpital central

Ace avait l'impression que son corps était lourd. Il tenta d'ouvrir les yeux, mais cela lui était impossible. Ses paupières devaient être collées. Voulant frotter ses yeux pour les décoller, il ne réussit pas. Ses bras devaient être attachés à des poids. Son cerveau semblait fonctionner au ralenti. La sensation était vraiment bizarre et très désagréable. Mais rien ne se passait comme il le voulait. Pour rajouter une couche, il entendait un bip qui commençait sérieusement à l'énerver. Plus il s'énervait à ce bruit et plus ce bruit augmentait. À croire qu'il le faisait exprès.

Une luminosité violente sembla l'aveugler soudainement, malgré ses yeux clos. Des voix qu'il ne connaissait pas se firent entendre. Il n'arrivait pas à comprendre tout ce qui se disait pour le moment. Pourtant, tout à l'heure, il lui avait semblait avoir entendu sa sœur et Marco parler. Les voix qu'il entendait maintenant, il n'arrivait pas à mettre le moindre nom dessus.

La panique commença à monter au fond de lui. Où était-il ? Qui étaient ces personnes qui tournaient autour de lui et qui lui parlaient ? Elles semblaient en plus le connaître, ce qui n'était pas son cas.

— Monsieur Portgas, est-ce que vous m'entendez ? Si oui, serrez votre main droite.

Il en avait de bonnes ce type. Bien sûr qu'il l'entendait. Il ne pouvait peut-être pas ouvrir ses yeux et encore moins parler, pour il ne sait qu'elle raison, mais une chose était sûre, il n'était pas sourd. Certes il avait du mal à assimiler tout ce qui se disait, mais il avait très bien compris la commande.

— Il y a un petit temps de réponse, mais il réagit. Monsieur Portgas, vous êtes à l'hôpital central. Vous avez été victime d'un accident, il y a quelques jours et vous êtes resté jusqu'à ce jour dans le coma. Si vous avez compris ce que je viens de dire, serrez à nouveau ma main. Ne cherchez pas à parler pour le moment. Vous avez encore un tuyau qui vous aide à respirer.

Les médecins autour d'Ace attendirent la réponse de sa part avant de continuer. Celui qui lui avait parlé depuis le début continua ses explications lentement, attendant à chaque étape si le patient avait bien tout compris. Cela dura presque une heure, durant laquelle, le brun s'énerva plus d'une fois sans que toutefois, cela ne se voie sauf sur le moniteur.

Au bout de l'examen, le médecin jugement bon de retirer enfin le tube qui lui permettait d'avoir de l'air régulièrement. Au moment où le tuyau quitta sa bouche, il retint in extrémiste une envie de vomir. Il sentit peu de temps après son corps de détendre et les voix des médecins devenir de plus en plus lointaine. Une question continua tout de même de trotter dans sa tête, que s'était-il passé pour qu'il se retrouve à l'hôpital ? Malheureusement pour lui, il n'eut pas le temps d'avoir la réponse qu'il sombrait dans un sommeil sans rêves.

***

Loft — chambre de Marco

Marco était heureux d'avoir vu Ace montrer des signes de réveil durant leur présence. C'était une bonne nouvelle pour tout le monde, car, bientôt, il allait pouvoir le voir complètement éveillé. Le pompier avait tellement de choses à lui dire, il voulait aussi s'excuser de sa façon d'agir et du coup de la réaction d'Ace qui l'avait conduit à cet accident. Il s'en voulait énormément et n'arrêtait pas de se dire que s'il avait fait les choses autrement, tout cela ne se serait jamais passé. Son entourage avait beau lui dire le contraire, il ne pouvait pas se convaincre de ne pas être responsable, peu importe ce que pouvait dire sa famille.

Il prit une douche rapide avant de s'allonger une nuit encore seul. Il ressentait sérieusement la fatigue le gagner. Depuis l'accident d'Ace, il avait cumulé les heures de travail et les heures passées à regarder son amant allongé sur ce lit d'hôpital. Comme chaque soir et malgré la bonne nouvelle, il eut du mal à s'endormir. Au moment où Morphée le prenait enfin sous son aile, son téléphone vibra.

Le loftOù les histoires vivent. Découvrez maintenant