Le Dérobeur ( LOTR )

Chapitre 4 : Le Conseil D'Elrond

Le rôdeur, la voleuse et les trois hobbits étaient parvenu à gagner Fondcombe sans trop de mal , des cavaliers avaient été envoyé pour les réceptionner , un certain Glorfindel à leur tête . Un elfe blond à la carrure d'un guerrier , mais à la grande sagesse .

Frodon avait été prit en charge par le seigneur de la demeure , Elrond , le père de l'elfe qui était venu à leur rencontre et qui avait emmené le Hobbit sur son destrier , Arwen . 

Et en cette mâtiné du 24 octobre , Scar , qui , après des années de tentative, était parvenu à atteindre cette cité elfique dont elle avait tant entendu parlé , arpentait les couloirs , à la recherche de quelques souvenirs à rapporter avec elle , avec ou sans autorisation . 

- Pourquoi donc es-tu venu au Mont-venteux ? Questionna une voix dans son dos .

En se retourna , la rousse vit le visage de Grand-Pas , qui semblait être dans l'attente d'une réponse . 

- On m'a promis une bourse d'argent , je n'allais pas passer à coté d'une telle offre . 

- La condition était de nous amener à la tour d'Amon Sul . 

- Mais j'ai risqué ma vie face à des spectres , je pense que ça vaux bien une petite récompense . 

Le rôdeur , jeta la petite bourse promise à Bree , à Scar , qui la rattrapa sans mal , et qui , satisfaite , s'éloigna dans un couloir en faisant sautiller son argent dans sa paume . 

Les jours passèrent , Frodon recouvrait de plus en plus ses forces et avait même été autorisé à quitter le lit , le hobbit avait retrouvé son oncle dans la demeure elfique , et ses cousins étaient bien heureux de le revoir en forme . Tout heureux de tous être de nouveau ensemble et en un seul morceaux , ils ignoraient que les yeux de Elrond et Gandalf les scrutaient . 

- Il recouvre ses forces. Observa Le seigneur de la demeure . 

- Cette blessure ne guérira jamais totalement. Il la portera pour le restant de sa vie. Rétorqua le magicien . 

- Cependant, en portant l'Anneau si loin, le Hobbit a fait preuve d'une extraordinaire résistance à ses attraits maléfique.

- C'est un fardeau qu'il n'aurait jamais dû avoir à porter. Nous ne devons plus rien lui demander.

- Gandalf ! L'ennemi est en marche. Les forces de Sauron se rassemblent à l'Est, son Oeil est fixé sur Fondcombe. Et d'après vos dires. Saroumane nous a trahi. La liste de nos alliés s'amenuise.

- Sa traîtrise est plus grande que vous ne croyez. Par un odieux procédé, Saroumane a croisé des Orques avec des Gobelins dans le but d'en élever une armée dans les cavernes de l'Isengard, une armée capable de se déplacer au grand jour et de parcourir une grande distance rapidement. Saroumane vient pour prendre l'Anneau.

- Ce mal ne peut être gardé secret par le pouvoir des Elfes ! Nous n'avons pas la force de combattre à la fois le Mordor et l'Isengard. Gandalf ! L'Anneau ne peut rester ici. 

Le magicien un brin désespéré , se dirigea vers le balcon en observant le paysage , alors que bientôt plusieurs cavaliers , de toutes races , entrèrent dans l'enceinte de la demeure .

- Ce péril concerne toute la Terre du Milieu. Ce sont ces représentant qui doivent décider comment en venir à bout. Expliqua Elrond . Le temps des Elfes est révolu. Mon peuple quitte ces rivages, vers qui vous tournerez-vous lorsque nous serons parti ? Vers les Nains ? Ils se cachent dans les montagnes en quête de richesses et n'ont cure des problèmes des autres.

- C'est dans les Hommes que nous devons placer notre espoir.

- Les Hommes? Ils sont faibles. La race des Hommes a failli , le sang de Nùmenor est presque éteint, sa fierté et sa dignité oubliées. C'est à cause des Hommes que l'Anneau a survécu. J'étais là Gandalf ! J'étais là, il y a 3.000 ans lorsqu'Isildur prit l'Anneau. J'étais là le jour où la force des Hommes a failli. J'ai conduit Isildur au cœur de la Montagne du Destin, là où l'Anneau avait été forgé, le seul endroit où il pouvait être détruit. Tout aurait pu finir ce jour-là, mais il permit au mal de perdurer. Il garda l'Anneau et la lignée des Rois fut brisée. Il ne reste aucune force dans le travail des Hommes. Ils sont déchirée, dispersés et sans chef.