Chapitre 55

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Jimin embrassait avec amour chaque partie du visage de celui qu'il aimait ; d'abord sa tempe, son front, son nez, ses pommettes, ses joues, pour finir sur ses lèvres. Qu'elles étaient belles : rosées, un peu humides, douces, fines, c'était absolument divin. Il ne put se contenter de les frôler, il ne résista pas longtemps à l'envie de passer le bout de sa langue dessus et de les mordre.

Un langoureux baiser débuta de nouveau entre les deux tourtereaux qui, dans la nuit, savaient que les infirmières ne viendraient pas les déranger. La lune et leur accoutumance à l'obscurité rendaient la pièce claire à leurs yeux, ils se voyaient sans mal l'un l'autre, et ce qu'ils voyaient, c'était leurs yeux emplis de désir, leurs deux visages détendus, et leurs lèvres quémandeuses d'amour.

Jimin continua son chemin, baisotant la mâchoire puis le cou de celui qui se trouvait sous lui. Taehyung, sentant sa peau fragile ainsi traitée, ne put réprimer ni le frisson qui lui parcourut le corps, ni le soupir de bien-être qui s'échappa de sa bouche tentatrice. Il continuait ses caresses dans la nuque de son blondinet, néanmoins il avait fermé les yeux, bien trop pris dans l'attente de ce plaisir imminent qu'il voulait ressentir avec son petit-ami.

Souhaitant faire monter immédiatement le désir chez lui, Jimin laissa sa main glisser de la hanche de l'argenté jusqu'à son bas-ventre, et ses doigts se faufilèrent sous le tissu blanc de son t-shirt tandis que sa bouche s'attaquait de façon plus marquée à sa clavicule dont il avait écarté le tissu.

« Jimin...

- Ça te plaît ? murmura-t-il contre son épaule.

- Et pas qu'un peu... »

Jimin lui adressa son plus éclatant sourire avant de mordiller de nouveau la peau de son épaule dénudée pendant que sa main faisait des mouvements lascifs sur son bas-ventre. La voix grave et remplie d'envie de son copain l'électrisait, c'était comme un encouragement à poursuivre, à appuyer un peu plus encore ses gestes.

Une bosse commençait à se former dans le jogging du cadet, et Jimin lui retira son t-shirt avec plaisir, contemplant fiévreusement son torse au teint halé au point que même la pâleur de la lune ne parvenait pas à lui donner un teint diaphane. Ils souhaitaient ne faire qu'un, le désir était bien trop présent pour que quoi que ce fût puisse les stopper. Jimin voulait montrer à son cadet à quel point il l'aimait, à quel point il voulait le traiter avec le plus de douceur possible, et ce dernier quant à lui voulait montrer à son aîné qu'il lui offrait non pas sa première, mais sa dernière fois. Le symbole était encore plus fort à ses yeux, car il s'agissait là du souvenir le plus récent qu'il apporterait avec lui. Il fallait que ce soit parfait, et il avait le pressentiment que Jimin pouvait rendre ce moment merveilleux, qu'il saurait comment s'y prendre.

Le petit blond s'attaqua ainsi au torse de son cadet, reprenant là où il s'était arrêté. Un éclair cependant lui traversa l'esprit et il releva le visage pour s'emparer de ses lèvres, lui demandant entre deux baisers s'il pouvait le marquer.

« Bien sûr, soupira Taehyung de façon sensuelle, cette nuit je t'appartient totalement. »

La main qu'il avait sur sa hanche, Jimin la lui passa sur la joue dans un geste des plus tendres, et il revint s'occuper de ce torse délaissé. Sa clavicule fut embrassée un nombre de fois astronomique, et finalement Taehyung sentit sa peau aspirée. Toujours allongé sur le dos, l'autre à califourchon sur ses jambes, il rejeta la tête en arrière dans un soupir de satisfaction, et le blondinet passa sa langue en même temps sur le morceau de peau qu'il faisait sien.

En s'écartant, Jimin admira son œuvre : une magnifique trace violacée sur l'épaule de son cadet dont les pupilles exprimaient tout l'amour et tout le bonheur qu'il ressentait à ce moment précis.

« Tae, tu es vraiment magnifique.

- Je le suis plus encore maintenant.

- Je confirme, ce violet te va vraiment bien au teint, sourit malicieusement Jimin.

- Je sais. »

Un bref baiser fut échangé, puis Jimin s'en retourna à son activité, glissant sa langue le long du sternum de son cadet, enflammant sans le savoir chacune des parcelles de peau de laquelle il s'occupait. C'était la sensation la plus merveilleuse du monde pour son argenté qui ne pensait alors plus à rien d'autre qu'à son copain, installé sur lui, affairé à lui faire du bien comme rarement il en avait ressenti ces derniers mois.


Blanc hôpital [Vmin]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant