~CHAPITRE 39~CORRIGÉ

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/«Lorsqu'un homme vint demander un conseil auprès du Prophète Sala Allahu'Alayhi Wa Salam, il lui dit: «Ne te mets pas en colère». Et il le répéta trois fois.
















































Dans la peau de Yusri...

QUELQUES MINUTES PLUTÔT.

Nous étions enfin arrivés à destination, une sorte de hangar abandonné en plein milieu de nulle part.

Je descends de la voiture suivi par Davy et ses potes. Ils ont tous un flingue à la main au cas où ça part en cacahuète. Je touche pas à ce truc moi, je sais très bien me servir de mes mains.

- La priorité c'est de trouver Dieyna, on est pas là pour tuer qui que ce soit sauf pour se défendre, déclarais-je avant qu'on se dirige vers l'entrée du hangar.

Mon coeur bat la chamade. J'ai tellement peur de l'état dans lequel je vais la trouver.

À l'intérieur, il fait sombre. L'air est irrespirable à cause de la poussière et de l'humidité.

J'aperçois une porte entrouverte un peu plus éclairée que les autres. Plusieurs hommes y étaient assis, certains nettoyant des armes et d'autres buvant un verre, ils discutaient.

Soudainement, l'un d'eux se retourna et tomba sur nous.

- Hey ! Vous foutez quoi ici ?, dit-il.

Les autres se retournent à leur tour et saisirent leurs armes en nous voyant.

- Eh mais je te connais toi !, s'exclama l'un d'eux en me pointant du doigt. C'est pas toi le mari de la prisonnière ?
- Où est-elle ?, demandais-je en perdant patience.

Ils ne répondent pas et se contentent de nous fixer avec un petit sourire, le genre de sourire qui donne envie de les étrangler.

Je me jette sur celui qui m'a reconnu et lui fous une grosse tartre. Ce bouffon il essaye de se défendre mais j'ai largement le dessus. Les autres s'en mêlent et une grosse bagarre éclate. Je suis tellement en colère que je leur donne des coups avec une force presque surhumaine p*tain je veux qu'on me rende ma femme qu'est-ce qu'ils ne comprennent pas dans ça ?

Je profite que tout le monde soit occuper à se battre et me faufile dans le couloir. J'avance en faisant gaffe à ne pas tomber sur quelqu'un.

Au bout, il y'a une porte dont la peinture morne s'éffritait. Je l'ouvre lentement et une horrible odeur me titille les narines. En avançant un peu plus, mon coeur fait un gros boum suite à ce que je vois.

Dieyna était attachée aux murs par les bras, la robe qu'elle portait était noire à cause de la poussière et de la saleté. Je cours vers elle et lui relève le visage. Ce dernier était recouvert d'entailles, ses lèvres étaient parsemées de petites coupures à plusieurs endroits, ses cheveux, à l'air, étaient complètement en bataille.

- Dieyna... Omri c'est moi, je suis là...

Elle ouvre les yeux difficilement et ses larmes coulent avant qu'elle ne lance un cri strident. Je dirige automatiquement mon regard à ses pieds, baignant dans une flaque de liquide. Elle avait perdu les eaux.

- Je vais te sortir de là...

Je la détache rapidement et elle tombe dans mes bras comme morte.

Hors Des Sentiers Battus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant