/«Le prophète (Salla Alahou Alayhi Wa Salam ) a dit: «Celui qui est facile à vivre, calme et doux, Allah lui interdit l'accès à l'Enfer.»
•Rapporté par Tabarâni•
J'ai senti une présence derrière moi et des bras m'entourer. Je me suis laissée faire car j'avais besoin d'être réconfortée.
- Vas-y pleures pas pour ce mec, il ne mérite pas tes larmes, me dit Davy en me serrant contre lui.
- Il...il a d...dit que...que j'étais une...une traînée..., bulbutiais-je en étouffant un sanglot.
- T'es pas une traînée Dieyna et ne redis plus jamais ça. T'es une bonne fille et les personnes comme toi c'est rare de nos jours...
- Ma...mais je...je suis souillée...
- Non ! C'est faux. Tu l'as pas cherché. Viens on va rentrer.
Il m'a aidé à me relever et on est rentré à la maison. Je me suis directement dirigée vers ma chambre où je me suis enfermée avant de me jeter sur le lit et de repleurer toutes les larmes de mon corps.
Yusri me déçoit tellement. Je croyais qu'il me connaissait mieux que ça. Il a dit que j'étais souillée et c'est vrai. Je me suis faite violée par plusieurs hommes. Ils m'ont salit mais je ne l'ai pas cherché. Ce n'est pas de ma faute donc Yusri n'a pas le droit de me dire que je suis souillée, que je suis une traînée.
- IL N'A PAS LE DROIT ! NON !, hurlais-je en faisant tomber ma lampe de chevet.
J'ai commencé à balancer les objets par terre. La porte s'est ouverte avec fracas et Davy est en train dans la pièce. Il m'a tenu les deux mains en m'ordonnant de me calmer.
- Ne te blesse pas pour un bâtard qui ne te mérite même pas. Tu vaux mieux que ça...
Je me suis finalement calmée avant de me coucher et de m'endormir.
ZAKARIA
La nuit commençait à tomber lorsque je rentre dans la maison. Davy était assis sur le canapé.
- Wesh !
- Wesh !, répondis-je simplement.
Ce gars, je le sens pas, vraiment pas. J'aime pas le fait qu'il soit aussi proche de ma soeur. Elle a assez souffert comme ça, pas besoin d'en rajouter.
- Elle est où Dieyna ?, demandais-je.
- Elle dort dans sa chambre.
- À cette heure ? Elle est malade ?
- Non, euh...y'a un mec qui a débarqué ici. Il m'a trouvé torse nu et Dieyna avait un peignoir sous son jilbeb donc...il a cru que...qu'on faisait cric-crac-boum...
- Quoi ? Ça veut dire quoi cric-crac-boum ?
- Genre...il a cru qu'on faisait des trucs pas hlel...donc il a fait une scène et il lui a dit des choses horribles.
Je suis sûre que cet homme c'est Yusri. Il m'avait dit qu'il allait passer.
- Dieyna ?, murmurais-je en ouvrant la porte de sa chambre.
Dès qu'elle entend ma voix, elle cesse de renifler et fait semblant de dormir.
- Je sais très bien que tu dors pas.
Elle se retourne et je constate que ses yeux sont tous rouges.
- Davy m'a raconté ce qui s'est passé...
- Il m'a traité de...traînée et de...de fille souillée. Je le déteste. Il me déçoit...
- Ne dis pas ça...
- Tu le défend ?
- Non ! Je ne veux pas me mêler de vos histoires sinon je vais forcément prendre partie alors que je veux pas. Toi, t'es ma soeur et lui, c'est mon meilleur ami. Réglez ça entre vous.
- Non, je veux plus le voir, qu'il aille en enfer.
- Dieyna, arrêtes de dire des bêtises, Yusri t'aime. S'il t'a dit ces choses c'est parce qu'il était zehef, je vais lui parler.
Je lui embrasse le front et ressort de la chambre en refermant la porte.
Au salon, Davy se préparait à rentrer. Il me dit au revoir et s'en va après avoir mis sa veste.
Y U S R I
j'arrive chez moi super énervée. Je voulais tout casser, tout détruire. J'avais envie de crier pour évacuer ma rage.
Ce qui me fait le plus mal, c'est que j'avais prévu de lui demander sa main. Mon séjour en Syrie m'a ouvert les yeux. La vie est trop courte pour hésiter. Je sais maintenant que je suis fou d'elle, je veux la protéger, la faire mienne mais j'avais trop peur de la brusquer donc j'ai décidé d'attendre un peu. Grave erreur...
J'enlève mes chaussures en entrant dans ma chambre et me couche sur mon lit, le regard rivé sur le plafond. Je finis par fermer les yeux et une trentaine de secondes plus tard, je sens une masse s'asseoir à califourchon sur mon torse.
Un parfum féminin chatouille mes narines alors que je me redresse. Je tombe sur le visage de Fama.
Bizarrement, je ne suis pas surpris tant que ça. Sûrement parce qu'elle a l'habitude de s'introduire chez moi de cette manière.
Ses mains deviennent baladeuses et je me retrouve très vite torse nu.
- Fiches-moi la paix Fama et sors d'ici, lui dis-je en la repoussant.
- Chut...laisse-moi m'occuper de toi...
Je me suis laisser faire et cette nuit là, j'ai commis la pire erreur de ma vie. J'ai couché avec Fama, j'ai forniqué, j'ai commis un énorme péché.
J'ignore ce qui m'a poussé à le faire. Sûrement la colère que je ressentais qui m'a aveuglé. Je n'étais pas moi-même.
Putain mais qu'est-ce que j'ai fait...
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Bonne lecture 📖❤📖❤
Bisou virtuel 💋💋💋
DITUOGR
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Hors Des Sentiers Battus
Fiksi Umum«Nous sommes le fruit de nos expériences.» ~ Cette citation est tellement vraie. J'en suis la preuve vivante. Je suis le fruit d'une expérience...désastreuse. ~ Après avoir été kidnappée et maltraitée, Dieynaba en ressort traumatisée. A la suite de...
