~CHAPITRE 33~CORRIGÉ

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/« Le Prophète Muhammad (Alayhi Salât Wa Salam) a dit: «N'entrera pas en Enfer celui qui pleure par crainte d'Allah».
[Tīrmīdhī]













Dans la peau de Fama....

Assise dans ma voiture, je la vois tombée par terre. Elle s'est évanouie. Les gens accourent vers elle et demandent ce qu'elle a à ses deux employées. Rapidement, une ambulance arrive et l'emmène sûrement à l'hosto.

Ça fait plusieurs jours que je suis cette imbécile de Dieyna. Je la suis peut importe où elle va. Je veux savoir tout ce qu'elle fait et avec qui elle le fait. Pour certains je perds mon temps mais pour moi, toutes les occasions sont bonnes à saisir pour préparer ma vengeance. Je veux la détruire, je veux détruire sa vie comme elle a détruit la mienne et je n'aurais pas de répit avant d'y arriver.
***

Dans la peau de Dieyna...

J'ouvre lentement les yeux. Je me sens toute étourdie et ma tête tourne un peu. En observant autour de moi, je constate que je suis dans une chambre d'hôpital. Yusri était assis sur une chaise près de mon lit et il avait déposé sa tête sur mes jambes.

- Hum...Yusri ?, murmurais-je en lui caressant les cheveux.

Il relève la tête et me regarde avant de me serrer très fort.

- Tu vas bien ? T'as mal quelque part ? Tu...
- Doucement ! Je vais bien.
- Je t'avais dit de rester à la maison mais tu n'as pas voulu m'écouter. Regarde le résultat maintenant.
- Pardon omri, je suis désolée, ne te fâche pas...

Il ne dit rien et me resserre dans ses bras après m'avoir embrasser la tempe.

Brusquement, je me suis souvenue de ce qui m'a conduit ici. J'ai fait un malaise parce que j'ai vu Aziz. Je n'arrive pas à y croire. Comment se fait-il qu'il soit en liberté ? Ne devrait-il pas croupir derrière les barreaux ?

Mon coeur s'accélère. J'ai peur, extrêmement peur de la suite.

- Yusri...je...je dois te dire un truc...
- Quoi ?
- J'ai...

Au même moment, la porte s'ouvrit sur une dame en blouse blanche, le médecin.

- Bonjour, vous allez mieux madame ?, me demande-t-elle.
- Oui, ça va.
- Bon, les analyses de sang ont montré qu'il y avait une anomalie...
- Quoi ? Elle est malade ?, questionna Yusri d'un air paniqué.
- Non, non, votre femme est enceinte de ce que l'on appelle jumeaux dizygotes, ce qui veut dire de faux jumeaux. Vous présentez aussi une carence en fer. C'est pour cela que vous avez fait un malaise.

Elle continuait de blablater mais franchement, je n'écoutais que dalle. Tout ce que j'ai retenu c'était le mot enceinte. Cela veut dire que j'suis enceinte de deux jumeaux ? Moi ?

Lorsque le médecin sortit de la chambre, Yusri se mit à m'embrasser partout sur le visage et le ventre. Je rigolais en pleurant en même temps de joie et de bonheur.

- Merci mon amour, tu fais de moi l'homme le plus heureux du monde. Je vais devenir père grâce à toi.
- Je porte la vie Yusri t'imagine ?
- En plus ce sont des faux jumeaux.
- Oui. Al Hamdoulilah ya Allah merci.
- Tu voulais me dire quelque chose ?
- Non, non, laisse tomber.

À bien y réfléchir, je préfère ne rien lui dire au sujet d'Aziz. En plus j'suis même pas sûre que c'est exactement lui. D'après ce que je sais, il devrait être en prison et pas en train de se balader dans un centre commercial. Peut être que c'est mon imagination qui me joue encore des tours.

Hors Des Sentiers Battus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant