MARYBESS : Un Amour Interdit

chapitre 10 : ......vient la tempête !

Ça va bientôt faire une semaine qu'on ne se parle plus moi et Xander et les rares fois où on a eu l'occasion de le faire ça s'est terminé en dispute... Il m'énerve, il m'exaspère, il me met hors de moi ce vampire !
   Ce matin je suis seule dans la cuisine entrain de dévorer des fraises, Xander m'a rejoint cinq minutes plus tard le téléphone collé à son oreille sourire au lèvre...  Depuis quand il sourit ce goujat, et qu'est-ce qui le fait sourire comme ça ?! 
   Lorsque il s'aperçoit de ma présence, il me jette un regard noir et s'éloigne.
   
Il s'en va dans le jardin et continue de discuter au téléphone, je me suis levé de table avec mon bol de fraises dans les mains pour aller l'observer à la fenêtre... Mon dieu, et voilà qu'il se met à rire...  Mais c'est quoi son problème aujourd'hui.

Mon frère arrive à mes côtés interrompant le cours de mes pensées.

   - alors c'est quoi le problème ? Elles t-ont fais quoi ces pauvres fraises ?

   - mais de quoi tu parles ?

   - de toi ? Tu es en colère !

   - mais pas du tout !

   - Oh si ! Je te connais trop frangine.  Quand tu manges des mûres ça veut dire que t'es déprimé ou triste, les fraises c'est quand t'es en colère, les pêches c'est quand t'es de bonne humeur, et les bananes c'est quand t'as envie de... de tu sais quoi.

     - mais arrête ! Tu dis n'importe quoi !

     - maman aussi était comme ça tu sais.

     - mais non.

     - bon....  J'imagine que la cause de ton humeur c'est ce vampire entrain de parler au téléphone !

    - non mais tu l'as vu cet imbécile heureux ! Il n'a pas arrêté de me crier dessus toute cette semaine et regarde le, il rit. Comme si de rien n'était ! Il m'énerve si tu savais.

   - ah ! Les contraires s'attirent !

   - non ne dit pas ça.

   - tu sais, maman disait que-

   - tu veux bien arrêté avec maman stp.

   - raahhh Bess....  Quand vas tu te décider à tourner la page, vit ta vie bon sang ! Le passé est derrière toi maintenant. Sors de ta coquille !

    - Eh ! toi tu as peut être fait ton deuil mais pas moi !

    - mais ça fait déjà sept ans Bess ! Arrête de te trouver des excuses, arrête de vivre dans le passé, arrête.

    - Je... J... J'ai besoin de... De prendre l'air !

Je me lève précipitamment et pars m'enfermer dans ma chambre !

Super endroit pour prendre l'air Bess !

 Je me laisse tomber sur le lit et me mets à fixer le plafond, une larme roule soudainement sur ma joue puis s'en suit un véritable torrent, je n'arrive pas à m'arrêter. C'est toujours comme ça quand je pense à mes parents.
   Ce drame m'a affecté plus que je ne le pensais...  Je suis vraiment pathétique !
  
    - pourquoi tu pleures ?

    - qui que vous soyez allez vous en, et pour la dernière fois frappez avant d'entrer, je dis d'une voix entrecoupée par des sanglots.

    - pour ça il faudrait d'abord que je passe par la porte !

    - quoi ?!

   Je me redresse et parcours ma chambre du regard le coeur battant...  Mon regard se pose soudainement sur la fenêtre, un magnifique oiseau tout coloré y est posé. Ne me dites pas que c'est lui qui a parlé.