Ce que je suis devenu ✔️

Chapitre 28

Point de vue Dabi

- À plus.

- Soit prudent p'tit frère, je réponds.

- Oui oui, t'inquiète.

En compagnie de Tomura et Kurogiri, le vert passe à travers le portail. Aujourd'hui, ils doivent partir en négociation afin de créer une alliance avec un autre groupe, assez éloigné de Tokyo. Je pense même qu'ils sont dans un autre pays. De toute façon, il faudrait déjà que cette discussion aboutisse à quelque chose. Dans ce domaine-là, vaut mieux pas que je m'en mêle. Je serais plutôt du genre à rester dans un coin sans sortir un mot. Ou au contraire, à dire ce qu'il ne faut surtout pas.

Je quitte le hall et monte les escaliers. Ça m'arrange qu'il soit parti durant toute une journée. J'ai le champ libre pour parler à l'autre brûlé. S'il avait été là, ça aurai été mission impossible de faire quoi que ce soit.

J'arrive devant sa chambre et introduit la clé, que j'ai piqué dans la réserve, dans la serrure. Celle-ci s'ouvre sans difficulté.

J'entre doucement. Le bicolore est assis sur son lit, dos à moi. Il ne semble pas m'avoir remarqué. J'avance en prenant soin de verrouiller derrière moi.

- Izuku ? Je pensais que tu ne rentrais qu'au soir ?

Parce qu'il l'appelle par son prénom ? Il prend trop de liberté là. Il est plus que temps qu'on lui remette les idées en place à celui-là.

Il se retourne. Son visage affiche un air surpris. Il se lève précipitamment.

- D-Dabi ? Qu'est ce qui se passe ?

Je m'approche de lui, l'air menaçant. Il recule petit à petit jusqu'à ce qu'il rencontre le mur. Parfais. Je l'agrippe par le col.

- Je peux savoir à quoi tu joues gamin ? Je grogne.

- Que... Quoi ?

- Fais pas l'innocent. Je vois bien que tu trafique quelque chose dans ton coin. Laisse-moi te dire que si tu oses faire souffrir Izuku tu vas amèrement le regretter.

- Mais je...

- Tu as très bien vu comment il pouvait être. Et si ce n'est pas lui, c'est moi qui viendrai te régler ton compte. Quoi que, même s'il te donne une bonne leçon, je viendrai quand même m'occuper de toi juste après lui. Aux yeux du reste du monde, tu es mort. Continue ton petit jeu et il en sera de même pour nous.

- Quel jeu ?

- Tu te crois malin ?

Une petite flamme prend naissance dans ma main. J'ai jamais été doué pour parler avec les gens.

- N-non, je ne vois vraiment pas.

Il tremble légèrement. Il commence sérieusement à me les briser. S'il continue comme ça, il va finir avec l'autre moitié du visage cramé.

- Écoute moi bien gamin. C'est mon seul et unique avertissement. Et je suis déjà bien gentil de te prévenir. Alors fais pas le con et laisse Izuku en dehors de ça. Vous, les héros, l'avez déjà assez tourmenté.

- Je... Je n'ai jamais eu l'intention de le blesser.

- Tu me prends pour un idiot ?

Il secoue négativement la tête.

Je l'attrape par le cou et le soulève légèrement du sol.

- Donne-moi une seule bonne raison de te croire.

Son visage commence à devenir bleu. Je le relâche avant qu'il ne perde connaissance. Il s'écroule par terre en toussant.

- J'attends.