Chapitre 48

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Point de vue Izuku

Je tourne en rond dans ma cellule. Bordel. Comment ont-ils pu nous retrouver ? On avait pourtant pris toutes les précautions pour ne pas être repérés.

Je me laisse tomber sur le sol froid. Est-ce qu'ils savaient que j'étais seul au manoir et qu'ils en ont profités ? Où est-ce simplement le hasard ? Et est-ce qu'ils attendent le reste de l'alliance sur place ? S'ils pensent pouvoir les capturer aussi facilement que moi, ils vont être bien surpris.

Quand je pense à la rapidité avec laquelle tout s'est déroulé, je ne peux m'empêcher d'avoir la rage. Alors que Shoto était monté depuis peu de temps et que je l'attendais dans le hall, un bruit de verre brisés avait attiré mon attention. Je me suis dirigé vers l'origine de celui-ci. Un vase avait explosé, une pierre lancée dessus l'avait réduit en morceaux. Je m'étais retourné juste à temps pour voir une troupe de héros entrer par la porte principale. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, deux d'entre eux s'étaient précipités vers moi et m'avaient bloqué au sol. Un homme que je ne connais que trop bien était arrivé à son tour : Endeavor.

- Midoriya Izuku n'est-ce pas ?

- Je n'ai pas à te répondre, j'avais répondu avec hargne.

Il m'avait alors attrapé par le col, forçant ses complices à me lâcher.

- Je n'ai pas de temps à perdre avec une pourriture dans ton genre.

- C'est à moi de dire ça.

Il tentait visiblement de garder son calme.

- Ce n'est pas moi qui assassine de personnes innocentes.

- Au moins je ne me cache pas. Contrairement à toi. Je ne fais pas semblant d'aider tout le monde.

- Je n'aime pas la manière dont tu t'adresses à moi mon garçon.

- Désolé, mais je ne compte pas changer, j'ai rétorqué.

- Tu as intérêt. Et très vite.

- Sinon quoi ? Tu vas me frapper ? Mais vas-y . Après tout, c'est tout ce que vous, les héros, savez faire : répandre la violence autour de vous. Vous me dégoutez.

- Espèce de sale petit...

- Du calme, était intervenu best jeaniste. Tu n'arriveras à rien comme ça.

Super. Voilà un autre.

- Midoriya, je me souviens de toi. Si tu savais comme nous étions inquiets. Tu ne peux pas être devenu un vilain de ton plein gré.

- Gardez vos belles paroles tous autant que vous êtes. Je suis qui je veux être. Point.

- Tu te ment à toi même. Nous avons interrogé tes camarades de classe après ton... Passage à la télé. Et ils sont catégoriques, jamais tu ne les aurais rejoints en temps normal.

Je lui ai craché au visage.

- Fermez-là. J'en ai assez entendu.

- Pour qui tu te prend, c'était énervé l'homme de feu.

- Pour qui je suis vraiment, j'avais rétorqué.

Je suppose que j'avais dépassé sa limite: d'un puissant coup de poing, il m'avait assommé.

Et je m'étais réveillé là, dans cette foutue cellule, je ne sais combien de temps après.

J'observe un peu les alentours. J'ai pour seul mobilier un lit ainsi qu'une toilette. L'un des murs est composé de barreaux, lesquels donnant sur un couloir où je peux apercevoir d'autres zones comme la mienne. Au bout du corridor, un porte donnant je ne sais où. Il n'y a pas une seule fenêtre, je dois me contenter d'une ampoule grésillant pour lumière.

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