Chapitre 24

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Point de vue Izuku

- C'est bon, me lance Kurogiri depuis derrière la caméra.

Je m'étire un coup. Voilà une bonne chose de faite. Maintenant il ne reste plus qu'à monter la vidéo et le tour sera joué. Nous pourrons enfin faire comprendre aux héros que nous sommes là, et que nos armes sont plus que efficaces.

- Izuchou ? Tu m'en veux toujours ?

Je me retourne. Comme je m'y attendais, c'est Toga.

- Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler comme ça, je rétorque.

Elle se mord la lèvre.

- Et oui je t'en veux toujours.

Et sans lui laisser en place une, je m'éloigne d'elle le plus rapidement possible.

Je me rends dans le salon où je m'affale sur un canapé. Peu de temps après, Dabi me rejoint et s'assoit en face de moi.

- Tu sais, elle ne pensait pas à mal, commence-t-il.

Après que nous nous sommes séparés, il n'a pas arrêté de nous harceler pour en connaître la cause.

- Si c'est pour parler de ça que tu es venu, tu peux repartir.

Il soupire.

- Depuis que vous avez rompu, je l'entends pleurer tous les soirs.

C'est vrai que leurs chambres sont voisines.

- Elle n'avait qu'à ne pas me cacher ça. Elle est la seule fautive dans cette histoire.

- Et tu ne penses pas qu'elle avait de bonne raison de le faire ?

- Je ne sais pas et je m'en moque. Normalement dans un couple il y a un truc qui s'appelle la confiance. Quand elle est brisée le couple ne peux plus exister.

- Ça peut se réparer.

- Tu connais mon avis sur la question.

J'ai déjà eu assez de mal à me fier à elle après ce que les héros m'avaient fait. Et voilà le résultat.

- La situation n'est pas la même.

- Ça ne fait que confirmer ce que je pensais déjà. Maintenant cette conversation est terminée.

Je me lève et sors de la pièce. Je veux être au calme. Sans personne pour me juger.

Point de vue Ochako

- Gravité zéro.

Je joins mes mains. Comme d'habitude, rien ne se passe. Autour de moi, les autres élèves tentent eux aussi d'activer leurs alters sans plus de succès.

Nous sommes tous réunis dans la salle commune de notre dortoir. Depuis qu'Izuku est parti, plus personne n'a pu se servir de son alter. La faute revient sûrement à ce nuage qu'il a déclenché. Et en plus, nous sommes mis en quarantaine de peur que ce ne soit contagieux.

- Si je le tenais ce maudit nerd. Qu'est ce qui lui a pris à Deku ?

Bakugo est sur les nerfs aussi. Seul Kirishima arrive de temps à autre à le calmer. Mais il est lui-même si nerveux qu'il a du mal.

Soudain, me faisant sursauter, tous les téléphones se mettent à vibrer en même temps, annonçant l'arrivée d'un SMS.

Je regarde le mien. Le numéro est masqué.

" Soyez prêt dans dix minutes. Une annonce sera faite et retransmise sur toutes les chaînes."

Je regarde le reste de la classe.

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