Partie 00

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- Hey diougual, digua tardé en plus ton réveil m'empêche de dormir.

- Hum, nélawouma dhé pourtant répondis je à ma petite soeur.

Elle ne prend pas pas la peine de me répondre et se retourne pour mieux prendre ses aises.

Je me lève 5 minutes après. Je vais encore être en retard. Je sais que c'est pas professionnel mais question d'habitude. Je suis sûr que y'en a qui me comprendront.

Bref, il est 8h 30 quand je m'installe à mon bureau, après avoir fait le tour pour saluer mes collègues.

- Hey Toubab, tu es encore en retard

- Chi Babacar, bayil liguamay wowé (arrête de m'appeler comme ça)

- Oh, ne te fâche pas toi aussi, de toute façon, tu dois avoir l'habitude que les gens t'appellent comme ça.

- J'ai pas envie d'avoir l'habitude. Tu sais mieux que quiconque que j'aime pas ce surnom.

- Okho depuis primaire boy, école bo dem, on t'appelle comme ça sans pour autant se donner le mot kone watt séssé nitt day nangou dogal  (calme toi, et accepte)
Finalement je ne vais plus lui répondre, je me concentre sur mon ordi. Il faut que je lise mes mails.

- Tiens, ça c'est pour toi.

- Ah, tu es toujours là, tu....

Je lui saute au coup avant de me rassoir directement, j'oublie toujours que les gens jactent trop dans cette entreprise.

- Des Ferrero, merci beaucoup mon amour.

- Oh calme toi tou, euh Béa.

J'y vais avant que tu me sautes dessus, je suis un être innocent moi, tamouma kouma yak ( je ne veux pas que tu me pervertisses)
Il tourne les talons et ne me laisse pas le temps de lui répondre. Mon sourire jusqu'au oreille, je me redresse et essai de me concentrer.
Kholeléne mangui rétane bâ tay dhé. (Sarakhléne ma sourire, c'est de l'humour pour mane uns bi dhé).

Bon je me perds la. Si on revient à moi, est ce que j'ai besoin de me présenter même ???
Disons que je vais vous dire un ou trois trucs.
J'ai 27 ans, je fais 1,73m. Je suis de teint noir mais pas foncé aussi ( les filles noir noir la, faut me laisser hein, je ne blague même pas avec vous).
Je suis taille fine avec des formes.

Le reste vous le saurez au fuir et a mesure, Retenez juste que le gars déglingué avec qui je parlais tout à l'heure est mon meilleur ami

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Le reste vous le saurez au fuir et a mesure, Retenez juste que le gars déglingué avec qui je parlais tout à l'heure est mon meilleur ami.

Ironie du sort " Tome 1"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant