Partie 35

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A 20 minutes, je suis prêt, je me lève en m'appretant à sortir mais un bruit m'interpelle.
Merde, y'a quelqu'un derrière la porte.
Il faut que je trouve une solution pour me sortir d'ici et vite.

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* Mike *

- Il nous reste une journée pour avoir suffisamment de preuve Maitre

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- Il nous reste une journée pour avoir suffisamment de preuve Maitre. Et je vous rappelle que je vous paie assez pour me gagner ce procès.

- Calmez vous Mr Brocart, je

- Je suis très calme,  vous m'avez vu crier?

- Tout le monde sait que vous n'avez pas besoin de crier pour vous faire comprendre. Je vous assure que je fais de mon maximum pour trouver des preuves compromettantes mais là c'est tendu. On dirait qu'ils sont blancs comme neige. J'ai préparé une plaidoirie mais il nous faut plus pour arriver à nos fins. C'est un cas délicat et le gouvernement n'est vraiment pas avec nous.

Je passe nerveusement la main sur les cheveux et va m'assoir. Cette situation commence à me dépasser vraiment.

- Oui je sais, et ils commencent à mettre le nez sur mes affaires. Pour ne pas te surbooker, j'ai fait appel à un autre avocat. Je commence à stresser, tout me tombe sur la tête.

Je lui tend la copie du dossier pour qu'il en prenne connaissance.

- j'ai tout payer mais il trouve encore un moyen de pression.

- Un contentieux avec l'état est épuisant et très long. Ils vont trouver un moyen de vous faire perdre patience pour vous induire à faire des erreurs qu'ils pourrons utiliser contre vous. Soyez prudent et entourez vous de personnes de confiance sinon je ne donnerais pas cher de votre peau. De toute façon, je vais voir ce que je pourrais faire.

- D'accord.

- Essayez d'appeler vos détectives pour voir là ils en sont.

- D'accord. Je le ferais, je vous tiendrais au courant. Je vais devoir vous laissez y aller. Je vous rappelle sous peu.

Il se lève pour prendre congé. Je le raccompagne et demande à Fabienne ma secrétaire de ne pas me déranger.

Ça fait 30 minutes que je suis dans mon bureau à réfléchir. Ma tête va finir par exploser à force de cogiter.
Je fais les cents pas dans mon bureau. Ce pression, il faut que je la fasse descendre, il faut que mes idées soient claires.
Je sors de mon bureau et va dans celui de Fabienne.
Je la trouve entrain de se faire son rouge à lèvres, elle a l'habitude de rentrer tard. On était seul dans ce gigantesque endroit.

- Tu n'es pas encore rentré ?

- Heu, heu, c'est vous?  non non pas encore mais je m'apprêtais à y aller.

- Vous vous faites belle pour qui là ?
Dis je avec le sourire

Elle ouvre la bouche et la referme. Elle répète cette action deux fois.

Ironie du sort " Tome 1"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant