Ironie du sort " Tome 1"

Partie 40

- Bien, je demanderais à un garde d'accompagner ces derniers dans la chambre et de toujours vérifier leur identité.

- Super. Tiens moi au courant s'il y'a une évolution. Je vais y aller.

- Bien sûr. Bonne journée.

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* BÉATRICE *

J'hésite à sonner. Je suis là depuis 5 minutes et comme une tarée, je me mets à regarder la porte comme si elle est la 7ème merveille du monde.

- Pfffff, superrrr. Soufflé je à moi même.

Je sonne lasse, on ouvre la porte. J'ouvre la bouche pour parler mais je bloque mon élan.
Ce n'est pas elle qui a ouvert.

- Heu, bonjour, je voudrais voir

- Rachelle?

- Oui exactement! Elle est là ?

- Oui attend. BOULOTTE, BOULOTTE, Y'A QUELQU'UN POUR TOI.

Je ris à gorge déployée, c'est pas le surnom qu'il lui a donné qui me fait rire mais j'imagine la tête qu'elle doit faire quand on l'appelle ainsi. Je suis sûre qu'elle n'aime pas.

- JE T'AI DIT QUE J'AIME PAS CE SURNOM HAMID. Tu aimes trop te foutre de ma gueule et c'est vraiment pas marrant.

- Ok désolé ma puce, allez, tu as de la visite.

Elle se tourne vers la porte, elle me regarde et se retourne pour aller dans sa chambre.

- C'est quoi ça? me demande Hamid

- les caprices de Rachelle 😊. Bon je vais aller la voir.

Je ne prends pas la peine de frapper. Je la trouves coucher sur le ventre.
Je pars m'assoir près d'elle et lui caresse les cheveux.

- Je suis vraiment désolée je ne devais pas te parler ainsi. Je ne sais pas trop comment m'y prendre avec toi, aussi longtemps que je me souvienne, je n'ai jamais eu de copine. J'ai toujours eu peur de m'ouvrir aux autres, ma vie se résumait à mon boulot, ma petite sœur, babacar c'est tout. C'est après que Khalil, Mike et Farez sont entrés dans ma vie. Le fait que je t'ai raconté ma vie en prouve long sur la confiance que tu as réussi à avoir de moi et je t'aime beaucoup mais je ne peux pas m'empêcher d'avoir des réserves avec toi parce que j'ai peur que tu finisses par partir toi aussi.

Elle se lève vite et me prend dans ses bras. Elle est tellement câline que ça me fait sourire mais ça me fait du bien de sentir que je peux compter sur elle.

- Jamais, je ne te laisserais d'accord. Moi aussi j'ai été une incomprise, tu es la première personne hors de ma famille avec qui je suis entière. Tu ne peux même pas imaginer comment je suis contente que tu sois entré dans ma vie.

- C'est vrai, ça m'a même surpris qu'elle arrive à ce faire des amis? Je me demandais souvent qui pourrait la supporter. Une vrai folle celle-là.

On sursaute en entendant cette voix et nous retourne en même temps pour regarder vers sa direction.

- HAMID, maman t'a interdit d'écouter aux portes depuis bébé, pourquoi tu n'arrives pas à mémoriser cela et le pratiquer ?

- Depuis bébé ? Je te signale que les bébés ne savent pas écouter à la porte chérie.

- Oh, tu me fatigues. Allez sors de ma chambre, sors et va t'occuper dehors sinon j'appelle papa et maman.

Il sort.

- DE TOUTE FAÇON, TU AS TOUJOURS ÉTAIT UNE BALANCE.

Rachelle, ferme la porte à clé cette fois ci et revient s'assoir. Je garde toujours mon sourire.