Ironie du sort " Tome 1"

Partie 12

Elle n'a trouver rien d'autre à faire que d'éclater de rire.
Énervé, je rentre dans ma salle de bain et claque la porte.
En avant pour une douche froide.
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**Babacar**

Vous vous posez des questions sur moi je sais. J'ai honte de moi, je ne sais plus où donner la tête. Je suis fatigué mentalement. A force de réfléchir, j'ai des maux de tête continues.

Je suis partager entre 2 feux. Je ne peux pas choisir ou du moins je ne peux plus choisir surtout après ce qui c'est passé la semaine dernière.

** FLASH BACK**

- J'EN AI ASSEZ DE TE COURIR APRÈS MERDE, MADELEINE.
Elle s'arrête sûrement en ayant peur, je ne lui ai jamais crié dessus.
Je m'approche d'elle et la retourne.
Sa mine est si triste, elle pleure en a suffoquer, les yeux rouges.
Son allure m'a complètement coupé dans mon élan. Je l'enlace et heureusement elle ne me repousse pas au contraire elle s'agrippe à moi comme si sa vie en dépendait.
Je l'aime et c'est extrêmement douloureux de la voir comme ça. Je sais que ma relation avec Béatrice peut porter à la confusion, d'ailleurs mes ex ne l'aimaient pas mais comme je ne tenais pas à elles, je ne m'en occupais pas. Là c'est différent, je tiens vraiment à elle.
Mais au fond de moi, je sais que si je devais prendre partie, la perdante ne serait pas Béatrice.
Je la console comme je peux en la guidant en même temps  vers ma voiture.
- Monte, je vais t'attacher ta ceinture.
Apres l'avoir bien mis en sécurité, je m'installe sur mon siège et démarre
Nous voilà devant chez elle.
Je détache ma ceinture et me mets à l'aise pour pouvoir lui parler.
- Je suis désolé si la scène de tout à l'heure t'a fait du mal c'était pas mon intention. Je..
- On rentre????
- Non, il fait nuit et je ne voudrais pas déranger ta famille. Je passerais demain si tu veux. Mais avant ça, il faut qu'on éclaircisse certains points.
- Y'a personne à la maison, papa est en voyage comme tu sais et maman et les autres sont parties à un baptême à thies.  Elles reviennent demain après-midi.
- Tu ne préfères pas qu'on reste ici ?
- Non naniou dougou rek(on entre), ce sera plus confortable.
Au moins elle est calme maintenant. Je la suis alors.
Elle part ce changer, je l'attends dans le salon. Elle revient quelques minutes après avec un manteau, j'ai presque failli lui demander si elle n'a pas un peu chaud mais ma off (j'ai laissé tomber).
- Bon Madeleine, pour aller droit au but, je t'aime et je tiens à toi, tu le sais parfaitement. Je t'ai toujours respecté et je ne me suis jamais comporté comme un salaud. Je veux et j'ai envie que notre relation évolue mais pour cela, il faut que tu ais confiance en moi.
Dis moi est ce que damala meussa féneu? (Est ce que je t'ai une fois menti?)
Elle me répond non
- Alors pourquoi tu ne me crois pas quand je te dis que je n'entretiens pas de relation amoureuse avec Béatrice?
Je la connais, elle joue l'enfant des fois mais elle n'a aucunement l'intention de nous séparer.
Tu sais nous avons traversé beaucoup de choses ensemble. Chacun de nous à aider l'autre dans des moments difficiles. Y'a des parties sombres de ma vie qu'elle seule connait et m'a aidé à  m'en sortir. Je lui dois beaucoup, ce qui explique ce coté fusionnel qu'on a.
Alors s'il te plaît, ne gâchons pas tout et vivons notre amour.
- Tu m'aimes vraiment?
- Bien sûr, je te l'ai répété plusieurs fois juste pour te rassurer et te mettre en confiance. Je ne joue pas avec toi. Tu..
Elle ne me laisse pas terminer et m'embrasse, ça m'a surpris mais j'ai quand même répondu à son baiser.
Vu que les choses commencer à aller loin, ma nek si yénéne vibes, je l'ai arrêté parceque je me connais.
- Oh baby, il est préférable que je parte. Il ne faut pas tenter le diable ok.
Au lieu de m'écouter, elle ouvre ma braquette et introduit sa main. Putain qu'est-ce qu'elle me fait là?
J'attrape sa main avec difficulté et lui redemande d'arrêter faiblement certes mais je l'ai quand même fait. Elle se penche sur mon coup et me fais des bisous mouillés. J'arrivais de moins en moins à tenir, elle n'a jamais été aussi entreprenante.
Elle me caresse le corps, j'en ai eu des frissons tellement elle est parfaite dans ses gestes. Elle me pousse sur le canapé et se couche sur moi. Se meut contre moi, guoné gui di melni walakh diane sama kaw ( bouge sur moi comme si elle n'avait pas de vertèbre).
Je la bascule et la retourne vite fait. Elle se retrouve sous moi en un temps record. Je la regarde dans les yeux et lis de l'excitation mélangé à de la peur. Je me ressaisie et lui fait un bisou sur la joue. Bizarrement mes bisous sur le front je le fais que pour ma Bea, ma petite capricieuse de Astou et ma maman.
Pourquoi je pense à cela même, je me lève.
- On a faillit faire une bêtise. Je vais y aller.
Je me lève avant de changer d'avis. J'avance vers la sortie du salon, elle m'interpelle, je me retourne.
WHAT THE FUCK. J'ai avalé ma salive de travers.
- Made..... Madeleine, qu'est-ce que tu fais là, rhabille toi stp.
Elle avait enlevé son manteau, là elle est en nuisette deux-pièces rouges.

C'est pas facile les gars, c'est  vraiment pas facile. Surtout que ma Go elle a vraiment les formes là ou elle faut.
Putain, putain,putain. Qu'est-ce qui lui arrive? Elle ne me facilite vraiment pas les choses.
-Ecoute je ne sais pas à quoi tu joues là  Ciao.
Je me retourne pour partir.
- Même comme ça, tu ne me désires pas Babacar. Qu'est-ce que tu veux??
Elle m'a refroidi directe, je fais demi retour.
J'ai ramassé son manteau et la fait asseoir, elle en pleure.
- Chut, ne pleure pas. Tu es bête de penser que je ne te désire pas. Tu ne peux même pas imaginer comment je me suis battue avec moi-même pour me contrôler.
Elle me regarde.
-Ne me regarde pas comme toi-même tu as sentie l'effet que tu m'as fait, petite coquine.
Elle sourit.
- Je sais que tu tiens à ta virginité et je veux te protéger, je t'aime et ça ne me dérange pas d'attendre que tu sois prête,  après le mariage.
Elle me fixe un moment et recommence à pleurer. Bon c'est officiel, je ne vous comprendrais jamais, les filles c'est quoi le délire de tout le temps pleurer?? Et pour un rien en plus 🤦‍♂️🤦‍♂️🤦‍♂️.
Je l'a prends dans mes bras et la console.
Au moment de me détacher d'elle, elle me chuchote.
- J'ai envie de toi et je suis prête.
Ce genre de phrase qui fait remonter ta température à 100 degrés. Puré.
Elle ne me donne pas le temps de reprendre ma conscience, qu'elle me saute dessus.
J'ai beau résisté de par mes regards et certains de mes gestes pour la ramener à la raison mais nada et moi j'en suis arrivé à un moment où je ne pouvais plus m'arrêter. Elle m'offre l'accès à son intimité et il c'est passé ce qui devait ce passé je n'ai pas besoin de vous faire un dessin.
Tout ce que je sais, c'est qu'elle a eu du mal à éteindre le feu qu'elle a réveillé en moi.
Je me suis réveillé en sursaut, j'ai remarqué sa présence à la seconde qui suit. Je la regarde dormir et la seule chose qui m'est venu à l'esprit c'est :
" Merde Mec qu'est-ce que tu as foutu".