Partie 03

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Vous me direz peut être l'on ne peut pas savoir si un homme nous aime vraiment mais bon c'est ma position et pour le moment je ne souhaite pas penser le contraire.

- Wala, un jour, tu vas me trouver toute nue dans la chambre Astou Hanne Dagua mounoul di feugu bala Guay dougu?? (Tu ne peux pas frapper avant d'entrer??
SVP dites moi que je suis la seule à avoir une soeur comme elle chiiii.

- Moh, wa wouyouma (dis moi), je voudrais sortir tay (aujourd'hui), on m'a invité.

- Qui t'a invité et ou est ce qu'il t'a invité ?

- C'est Mohamed, tu le connais, le gars qui habite derrière chez nous, on va juste se poser chez lui. Un truc vite fait.

- Kane américain ??? ( Qui l'Américain??)

Elle rit et hoche la tête pour confirmer mes dires.
Vous devez vous demander qui c'est l'Américain, môme dal béneu khalé bou gorr (c'est un jeune homme), pure sénégalais, qui veut faire savoir à tout le monde qu'il vient des USA. Loumou wakh tiabakhal si anglais. Vous connaissez forcément un homme comme çà hein? Bref,  Il voulait surtout épater ma soeur.

- Bon OK, mais attend que je finisse on sort ensemble. J'ai a lui parlé.

10 minutes après j'étais prête. On sort, il appelle Américain qui vient par la suite nous rejoindre au coin de la rue.

- Bonsoir, vous allez bien.

- Oui ça va alhamdoulilah. Dis moi, ma soeur m'a dit que tu l'as invité

- Oui c'est vrai, on va juste aller chez moi, discutez et se regarder un film si possible.

- Hum OK. Bon moi je dois sortir, je te fais confiance hein. Veille à ce qu'elle ne rentre pas trop tard.

- OK, d'accord Sister thanks you.
Je fais un bisou à ma soeur, leur dit au revoir puis part.
La route me voilà, youpi. C'est samedi soir, je dois aller voir mon chéri.
En pleine réflexion mon téléphone sonne.

- Wesh wesh wesh, comment va mon bébé.

- Ne wesh pas avec moi, tu es trop impolie Béa

Vous devez savoir qui c'est non??

- Rooooooooh

- Tu est dehors j'imagine

- Tu imagines bien comme d'habitude. Je vais a.....

- aller voir ton con

- Recommence pas stp, walay si je ne te connaissais pas assez, je dirais que tu es amoureux de moi mais c'est normal que tu le sois aussi, une missile comme moi. Oh je suis trop fraiche, je
Avant que je termine mon monologue oui monologue parce-que personne ne me répond, il me coupe avec ses waaaakhaaa. Non ce gars il rit comme un Guenon. J'ai la haine quand il me fait ce genre de rire. Khamgua genrou rétane yoyou di tangu khôl, rétane yi dafko tibé si khôl bi,( ce genre de rire qui te met en colère).
Énervée je raccroche, il s'arrêtait pas de rire ce con thippppp.
5 minutes après, je suis chez l'ami de mon chéri, on va passer la soirée la bas. J'appelle Khalil et il vient m'ouvrir puis me fait un bisou

- Quoi, tu as l'air, pas dans ton assiette là???

- Rien, laisse tomber. On y va.
Vu que votre ami la, n'arrêtait pas de m'appeler et bien la sonnerie persistante à fini par interpeller Khalil.

Vu que votre ami la, n'arrêtait pas de m'appeler et bien la sonnerie persistante à fini par interpeller Khalil

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- Qui est ce qui t'appelle depuis tout à l'heure et pourquoi tu refuses de décrocher

- Personne ne t'inquiète pas??

- Comment ça t'inquiète ??? C'est qui.

- Pffff, c'est Babacar, il m'a énervé tout à l'heure et il appelle soit pour se faire  pardonner soit pour plus me charrier. Tu le connais. Terminé je avec le sourire

- Et puis quoi encore? Je ne l'aime pas ton ami, il t'aime ou quoi???
Je le regarde ahuri, c'est vraiment la première fois, qu'il me pose cette question. C'est vrai que je savais qu'il s'aiment pas mais j'ai jamais imaginé que Khalil pouvait être jaloux de Babacar, mon Babacar. Je pourrais tuer pour lui. Il est tout pour moi, mais avant tout c'est mon frère.

- Écoute moi bien Khalil, Babacar c'est mon meilleur ami. Il a toujours été là pour moi, il connait toute ma vie et moi pareil. C'est vrai qu'il est surprotecteur vis à vis de moi mais jamais il ne me regardera comme une femme, ça j'en suis sûre alors ôtes moi ses idées farfelues de ta tête , tu es beaucoup plus intelligent que ça quand même. Pffff
Je le regarde, ses mâchoires sont crispés, ses points serrés, ki dhé soumafi kourpagné ma dém lakhira, wa yaw ( s'il me frappe, je suis morte?)
Après 10 minutes, personne ne parle.

C'est bizarre même, je viens de me rendre compte qu'on est seul et que normalement, comme souvent, son meilleur et sa copine devez être la. Mais je ne lui demanderais pas.
Déjà sakh, nopi bi dafma soff kharal ma diouk dém comme que mérame dou diékh ( j'en ai marre de ce silence, je vais partir comme il est toujours énervé ).

Je me lève, prend mon sac.

- Bon, j'y vais. Je ne suis pas venu ici pour regarder les murs. Je joins la parole à l'acte.

Avant de franchir la porte, une main ferme m'attrape le bras.
Wouyy Tay rek ma dhé. (Je vais mourir)
Je le regarde, je vois qu'il s'est radoucit.
Alhamdoulilah, oufff, lou diougué si Mane. Louma reuyé lamigne la khawa tapété nak.

- Ne pars pas stp. Je ne vais pas laisser qui que ce soit gâcher notre soirée. Surtout que je t'ai réservé une surprise. Allez viens.  .  .

Ironie du sort " Tome 1"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant