Il y'a tout qui nous sépare.
Mais ne dis t'on pas que les contraires s'attirent ?
Entre secrets, un passé lourd, des réactions inappropriés, la culture, réligion, l'amour finira t'il par triompher ??
Je relève doucement la tête et le regarde dans les yeux.
Une larme s'échappe. Je me demande c'est quelle genre de larme? De joie ou de tristesse ?
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* BABACAR *
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Depuis deux minutes, je regarde cette fille en me demandant si c'était vraiment elle. Je prends mon courage à deux mains et l'appel.
- Béa
Elle relève doucement sa tête et me regarde. Mon cœur rate un battement, je prends appui sur le poteau de l'arrêt pour qu'il me donne consistance. Je respire un bon coup, on dirait que j'ai retrouvé ma moitié, celle qui fait de moi Babacar. Une larme s'échappe de ses yeux et traduit tout le mal que j'ai du lui infliger. Je m'en veux tellement et j'ai tellement honte que je me déteste.
Je ne suis plus le même depuis que j'ai fait le con.
Elle se lève et regarde à côté de moi, puis ensuite reporte son regard sur moi et me dit.
- Félicitation Babacar.
J'ai pas compris, je la regarde l'air interrogateur. Elle me fait un sourire triste et ça m'a réveillé direct. Je me tourne vers Madeleine qui bizarrement est sereine alors que tout ce qui a attrait à Béa l'énerve.
- bonsoir Madeleine. Tu vas bien j'espère ?
- Bonsoir Beatrice. Je vais très bien. Tres épanouie et d'ailleurs c'est normal quand on s'apprête à être maman et qu'on a un homme merveilleux à nos cotés.
- Tu as probablement raison. Bon je vais devoir vous laissez. Bye, c'était un plaisir de vous revoir.
- Je ne savais pas que tu étais en France? Tu habites dans le coin?
- Moi aussi je ne savais pas que tu étais là Babacar. Non, je travaille au alentours. Bon bonne soirée.
Elle s'éloigne et saute dans un taxi. Je regarde ce dernier jusqu'à disparition.
Arriver à la maison, Madeleine me fait une crise mais je la laisse faire. J'ai d'autres préoccupations plus intense.
Il faut que je lui parle. Il faut que je m'explique. Il est temps qu'elle sache pourquoi je me suis éloigné.
* MIKE *
- Tu es prête ?
- Oui
- Ne stresse pas, tout va bien ce passé. Tu lui parleras et tu lui feras écouter l'audio. Nous aurons juste besoin de ses aveux pour pouvoir la coincer.
- Il se passera quoi après ?
- Nous avons discuter toute la nuit d'hier, j'ai répondu à tes questions. Je t'ai fait savoir que je t'en veux d'avoir participé au malheur d'Astou parceque c'est une fille bien. Tu m'as éclairci plusieurs choses et je te comprend. Maintenant c'est le moment de te racheter. Tu n'es pas mauvaise dans le fond mais juste perdue alors rachète toi. Je ne peux que te promettre de veiller sur toi et tu sais que je suis un homme de parole.
