Épilogue

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Point de vue de Stephen Strange :

Je me réveille doucement au son d'une douce mélodie.

Je me tourne un peu dans le lit et remarque être seul, sans la présence de mon chéri avec moi. J'ouvre les yeux sans difficulté, la pièce étant encore plongée dans l'obscurité. La montre posée sur la table de chevet m'indique 3h du matin. La porte est entrouverte, un sillon de lumière se reflétant dans la chambre. Je me lève alors en marchant vers le salon d'un pas un peu endormi.

Je reconnais la musique joué par Tony au piano, chaque notes résonnent encore plus harmonieusement lorsque je me rapproche de la salle principale. Une fois arrivé, je le vois de dos, assis sur le tabouret, ses mains dansant sur le clavier.

Je me dirige lentement vers lui pour ne pas l'interrompre, trouvant les métamorphosis de Glass magnifiques, (voir média) emplis d'une beauté auditive sans pareille. Chaque accords est joués avec une grande maîtrise, les arpèges s'enchaînent gracieusement sans une fausse note et le rythme donné est constant, sans accélération le tout joué avec une extrême concentration.

J'arrive à ressentir les émotions perçues à travers ce morceau, Tony y met tout son cœur, tout son amour. Quand je suis enfin à quelques centimètres de lui, ses doigts appuient une dernière fois sur quelques touches bicolores du piano, m'indiquant la fin de la mélodie.

Lorsqu'il a terminé, ses yeux sont toujours fermés et il relève d'un coup ses mains pour les mettre sur ses genoux. Je pose alors les miennes sur ses épaules, puis vient embrasser son cou tendrement. Tony sursaute un peu, ne m'ayant sans doute pas vu arriver, puis sourit en sentant mes lèvres contre sa peau tiède.

Tony : Je voulais pas te réveiller... Désolé.

Stephen : C'était un réveil fort agréable... Et puis cela ne me dérange pas du tout. J'ai pu entendre que tu savais jouer parfaitement bien...

Tony : N'exagères pas. Je joue normalement voilà tout.

Stephen : Lorsque tu poses tes mains sur ce clavier, ton âme et tes émotions sont transmisent dans chacune des notes que tu joues.

Tony : C'est parce que je pensais à toi...

Stephen : Tu es adorable...

J'embrasse sa joue en passant une de mes mains sur sa taille.

Stephen : Moi aussi je savais jouer du piano avant mon... *pause*

Tony : Je suis sûr que tu pourras en refaire mon cœur.

Stephen : Ta conviction est touchante, mais je ne pense pas.

Tony : Il ne faut jamais dire jamais. Ne l'oublies pas.

Stephen : Si tu le dis... tu veux bien continuer de jouer ?

Tony : Bien sûr.

Pendant qu'il interprète une autre partition de Glass, je caresse son dos en le regardant. Il est si apaisé comme ça, et tellement mignon. Je viens alors cueillir un autre baiser sur sa nuque ce qui le fait frémir.

Tony : Tu vas me déconcentrer...

Je souris et parsème sa peau de bisous humides en remontant doucement vers sa bouche. Il arrête soudain de pianoter et se retourne vers moi pour me regarder dans les yeux.

Tony : Tu ne veux donc plus que je joue ?

Stephen : On pourrait jouer à un autre jeu tous les deux non ?

Tony rit un peu et selon moi, cela est la plus belle musique du monde.

Tony : Tu es impossible...

𝓕𝓸𝓻𝓰𝓮𝓽 𝓜𝓮 𝓝𝓸𝓽  || Multiships {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant