Toi, moi et la chose

PDV d'Alizée 11 (partie 1)

Coucou, j'espère que mon histoire vous plaît. N'hésitez à me signaler si vous voyez des faux raccords ou simplement à donner vos avis. Pour ce qui est de l'orthographe, n'hésitez pas non plus à me signaler les fautes même si je sais qu'il n'y en a pas mal. Pour le moment, je relis brièvement mes chapitres pour me concentrer déjà sur finir l'histoire.

J'ai pour habitude de consacrer une scène par chapitre (dans le sens que je ne vais pas couper au milieu d'un action). Cette scène étant plus longue, je la ferai en deux parties. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture!

*****

Le spectre pointe alors l'objet vers moi. Je constate avec horreur l'utilité de cette chose. C'est un couteau de boucher au tranchant vif et acéré. Mon sang se glace dans mes veines. L'entité s'approche lentement de moi. Je vois de mieux en mieux son visage aussi ensanglanté que sombre et ses yeux dépourvus d'iris et du pupille. J'entends sa respiration. Je suis terrorisée. Il me chuchote quelque chose avant d'avancer la lame à toute vitesse vers mon ventre. Je me réveille en sursaut et constate avec soulagement que je suis simplement dans la chambre d'ami de la maison de ma correspondante. Le cocktail de souvenirs de la veille me revient en tête pendant que j'essaie de me remettre de mes émotions. Il m'arrive souvent de faire des cauchemars mais celui-là était si réel. Mon cœur ne fait qu'accélérer et ma sueur continue de couler quand j'entends un bruit continu qui ressemble drôlement au chuchotement du fantôme tueur. Certes, le bruit ressemble aussi beaucoup à du vent passant simplement dans les feuilles du cerisier mais après ce cauchemar, mon instinct de survie et gonflé à bloc et le bruit m'angoisse. Il n'est pas question que je reste là. 

Je me lève alors et vais où me mènent mes pas. Je traverse les couloirs sombres de la maison à tâtons en me cognant un peu partout. J'arrive alors devant la porte de la chambre de Tina.  

Je m'apprête à la pousser, puis j'hésite. Mon instinct me pousse à entre mais pas seulement. Je dirait qu'il s'agit de la même chose que j'ai ressentie avant la fête après notre dispute mais sous une autre forme. Mais même si j'ai envie d'y aller, je me sens idiote. Même quand j'avais six ans, je n'allais plus rejoindre mes parents dans leurs lits quand je faisais un mauvais rêve. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Heureusement, une voix vient arrêter mes réflexions ridicules.

-Tu peux venir  tu sais, chuchote Tina en allemand tout en tapotant la partie du duvet qui recouvre la place restée libre de son, lit.

Je pousse timidement la porte dans le noir avant de la refermer et me faufile sous le duvet. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point s'était agréable de se pelotonner sous le duvet par rapport au  froid de la maison.

Dans la pénombre j'aperçois Tina tenant un objet. Elle appuie dessus, ce qui fait résonne un bruit dans la pièce. L'objet s'allume. C'est une veilleuse en forme de licorne. Je distingue maintenant son sourire grâce à la faible lumière produite grâce à la licorne.

-J'ai fait un mauvais rêve, je lui explique en rougissant. 

À cet instant, j'ignore pourquoi mais parler allemand me paraît plus facile. Non pas que mon vocabulaire soit enrichi ou ma grammaire renforcée, je sens juste une meilleure communication avec Tina.