PDV d'Alizée 12 (partie 2)

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-Je ne suis pas intéressée Moris.

-Mais, tu viens de demander ce verre d'eau il y a même pas deux minutes, dit-il perplexe.

Je le dévisage un moment avant de comprendre.

-Non Moris, je ne parlais pas du verre d'eau mais de toi.

-Moi ? Attend je ne comprends pas. De quoi tu parles ?

Il réfléchit un moment avant que son visage prenne une expression étonnée.

-Quoi Alizée ? Tu croyais vraiment que je kiffais sur toi ? 

-Bah, oui, tu m'a dit que quelqu'un était amoureux de toi. Ce n'était pas Thierry, donc c'est forcément toi. 

Moris ne m'aime donc pas ? Je ne plus comprends rien !  

-Bon esprit de déduction, dit-il, mais non.

Il repose son verre d'eau sur sa table de chevet.

-Ce n'est pas moi qui ai passé toutes mes vacances à parler de toi à mon meilleur ami.

-Tina, je murmure sans le vouloir.

-Tu le remarques enfin ! Pas trop tôt ! s'écrie-t-il.

-Oui, bah toi aussi avec tes histoires, tu m'aides pas. Je sais que tu veux justement m'aider, mais tu ne pourrais dire les choses clairement au lieu de parler en énigmes qui ne font que m'embrouiller. 

-Je sais Alizée, répond-il, mais on ne trahit pas sa meilleure amie en relevant un secret défense ! Et plutôt deux fois qu'une si cette fille est celle dont on soi-même est amoureux. Je ne pouvais pas te le dire clairement car elle allait me zigouiller si elle apprenait que je t'avais expliquée la situation. 

Je ne fais pas tout de suite a connexion avec ce qu'il vient de dire avant d'écarquiller les yeux et de m'écrier.

-Quoi ? Tu es amoureux de Tina ! 

-Malheureusement, dit-il en hochant la tête, au point où on en est, je peux tout te dire.

-Comment ? Mais qu'est-ce que tu attends pour lui dire ? 

Je suis partagée, en même temps Moris me paraît tellement malheureux que je rêve de le pousser dans les bras de Tina, mais la chose est toujours là, elle épie la scène et elle me crie que ma correspondante et pour moi et seulement à moi. 

-Alizée, elle et moi, c'est impossible.

-Mais pourquoi ? 

-Elle n'aime pas les garçons.

-Ah.

ça me fait comme un électrochoc. Je ne sais pas quoi dire puis je repense à cette nuit et ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre, mal à l'aise. 

-Moris ?

-Oui, Alizée.

-Maintenant qu'on peut tout se dire, pourquoi est-ce que tu as dit que je te rendais plus heureux ?

-Ce qui la rend heureuse mais rend heureux, explique-t-il en me souriant.


Toi, moi et la choseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant