PDV d'Alizée 19

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Attention ! Message extrêmement important !

En écrivant ce chapitre, je me suis rendue compte qu'il pouvait être vraiment choquant et dégoutant (agression sexuelle), mais j'ai tout de même décider de le publier car il fait partie de l'histoire d'Alizée comme il peut faire partie de la vie de certaine personne (à qui j'envoie tout mon soutien). Si vous êtes sensibles ou ne souhaitez pas lire des choses dérangeantes, le lecture de ce chapitre est à vos risques et périls. Pour que ceux dans ce cas puisse bien comprendre l'histoire, j'écrirai un petit résumé, le moins choquant possible au début du prochain chapitre.

Bonne lecture, cordialement

Eva

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Un jour quand j'étais encore une petite fille aux couettes nouées par des chouchous roses bonbons accordés à ma petite robe d'été, quand Sophie et moi avons la brillantissime idée de jouer aux "agents secrets", nous nous étions enfermées dans la petite pièce qu'est ma chambre. On avait du attendre que papa fasse venir un serrurier, en pleurant sur mon lit dans les bras l'une de l'autre, quand celui-ci était encore recouvert de la couette ornée de princesses Disney. Papa n'avait pas eu le courage de gronder deux minuscules fillettes en pleurs mais avait en revanche pris une décision radical pour éviter que notre captivité involontaire puisse se reproduire. La clé m'était désormais inaccessible, retenue au fond de la grande armoire de bois dans le coin de la chambre mon papa. Les années ont passé, les affaires ont défilé, les vieux habits troués et usés laissaient place aux nouveaux vêtements achetés tandis que les objets, se déplaçaient, se perdaient, s'utilisaient ou contraire s'oubliaient comme la clé de ma chambre. Dès lors, personne ne sait où elle git; la seule chose qui est sûre est qu'aujourd'hui, j'aurai bien voulu la retrouver quand dans mon demi sommeil, j'entends la poignée de ma porte se baisser lentement. 

Dans le noir, mon sang se glace quand j'aperçois une ombre se glisser dans l'embrasure de la porte après le grincement de celle-ci. Si il y a quelques secondes, je dormais encore, mon cœur ne se gêne pas pour essayer de me réveiller en accélèrent. Les pas de Maxime se font entendre sur le parquet avant qu'il me murmure d'un voix rauque:

-Salut Nathalie... J'espère que tu as bien dormi. Il est temps de te réveiller...Toi et moi on va passer aux choses sérieuses.

Je me redresse dans mon lit en poussant ainsi la couverture pendant qu'il continue de s'approcher de moi.

J'entends à présent son souffle régulier alors qu'il s'assieds lui aussi sur le lit.

Je devrais lui donner une claque, mais Tina et moi n'avons pas changé et même si je le voulais, la peur a tétanisé tous mes muscles. 

Il n'a visiblement même pas besoin de lumière pour trouver ma bouche et tout se répète. Ses lèvres sont tellement sèches que je sens des bouts de peaux mortes crever les miennes. Ma bouche se heurte à la barre de métal et le goût amer qui commençait à peine à se dissiper revient en puissance sur ma langue. J'ai beau essayer de revoir Tina, j'en ai à peine le temps d'entrevoir son sourire qu'il disparaît dans un tourbillon de frottement de langues et cognement de dents. Son souffle s'accélère et quand il se retire de quelques centimètres tandis que ma bouche entière garde le souvenirs de ce qu'il vient de se passer, je peux apercevoir la brillance de ses yeux foncés dans l'obscurité. Il passe une de ses main à tâtons contre le mur pendant l'autre descend ses mouvements de caresses de mes joues et mes seins. Il trouve enfin l'interrupteur et une faible lumière jaune éclaircit la bave au coin de sa bouche. Il essaye de dire quelque chose mais sa respiration et bien trop saccadée et il profite bien trop du moment pour que je puisse vraiment comprendre. Après quelques instants de concentrations, je regrette aussitôt mon effort car les mots si inhumains que j'ai compris me font naître une profondeur nausée. Maxime lâche mon sein et prend ma main pour la diriger vers son entrejambe. Je remarque qu'il est en érection. Mes doigts se tétanisent et je mets toute ma force pour dévier leurs trajectoires mais la poigne du garçon et trop forte et je sens mes doigts commencer à frôler le tissu du pantalon. Pas d'issue. Je ferme les yeux. Tina. Après ce qui me semble une éternité, il retire enfin ma main mais ce n'est pas la fin et mon espoir se tarit vite quand il ouvre sa braguette. 

Je ne sais même plus qui est ce garçon ni ce que je fais là mais, presque sans m'en rendre compte, un cri dément et incontrôlé sort de ma bouche:

-Papa, au secours ! Papa!

Le son déchire la nuit et résonne sur les murs de la chambre. Maxime à beau presser sa main contre ma bouche et essayer de de remonter son pantalon mais mon père déboule dans la chambre, le pyjama tombant, les cheveux tout emmêlés mais les yeux grands ouverts, prêt à se battre.


Toi, moi et la choseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant