Chapitre 31

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Le Retourneur de Temps
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"Le temps est une chose mystérieuse"
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- Harry ? demanda Hermione à son ami endormi en voyant ses paupières bouger.

- J'ai vu mes parents, répondit celui-ci même si ça n'avait aucun sens.

Après que Severus Rogue soit sorti de nulle part, Sirius sous la forme d'un chien était apparu pour se battre avec son ami Remus Lupin, qui lui, était devenu un loup-garou. Le lycanthrope avait fendu l'air avec sa main, obligeant le professeur et les enfants à se coucher au sol. Puis, ils s'étaient relevés et avaient repris leur position quand Lupin et Black, en se battant, s'étaient éloignés. Harry, pris d'une pulsion stupide, avait suivi son parrain jusqu'à un lac où ils avaient tous les deux étaient retrouvés, inconscients.

- Quoi ? s'étonna Léana en échangeant un regard avec Hermione.

- Ils ont chassé les Détraqueurs. Ils étaient sur l'autre rive du lac.

C'était impossible. Ils étaient morts.

- Ecoute, Harry. Ils ont capturé Sirius, lança Hermione en ignorant la remarque de son ami parce qu'elle pensait qu'il délirait, mais aussi parce que le temps pressait. Il peut recevoir le Baiser du Détraqueur à tout moment !

C'était ce qui avait été décidé quelques heures auparavant. Une ou deux heures seulement après que Léana et Hermione soient rentrées au château en portant Ron et en disant au premier professeur aperçu que Rogue était allé chercher Harry et Sirius Black. Depuis, le présumé criminel se trouvait dans le plus haut donjon de la Tour Noire.

- Ils vont le tuer ! s'écria Harry en se levant.

- Non, pire que ça ! Ils vont aspirer... son âme hors de son corps, expliqua Léana alors que la porte derrière elle s'ouvrit en un grand bruit.

C'était Dumbledore. Ça faisait des heures que Léana et Hermione l'attendaient pour tout lui expliquer. Au début, Ron aussi l'attendait mais il a fini par s'endormir. Immédiatement, les trois amis se pressèrent vers le directeur.

- Professeur ! Il faut les en empêcher : ils n'ont pas le bon coupable ! cria Léana en arrivant en tête du trio.

Si jamais ils n'arrivaient pas à le convaincre, Sirius allait mourir et Pettigrow allait s'en sortir sans aucun problème.

- C'est vrai, monsieur ! s'écria Harry. Sirius est innocent !

- C'est Croûtard le coupable, ajouta Ron qui était apparemment réveillé, allongé sur le lit, la jambe dans le plâtre.

- Croûtard ? répéta le directeur visiblement perdu.

- C'était mon rat, monsieur, expliqua Ron à Dumbledore. C'était pas un vrai rat... Enfin si, c'était un vrai rat. C'était celui de mon frère, Percy, mais un jour on lui a offert un hibou et j'ai...

- Mais en tout cas, on vous dit la vérité, monsieur, le coupa Hermione pour ne pas perdre plus de temps. Il faut nous croire.

Il fallait que Dumbledore les croie. Il le fallait parce qu'il était écouté de tout le monde et que tout le monde les croirait si Dumbledore le faisait.

- Je vous crois, miss Granger, acquiesça le directeur. Mais je suis au regret de vous dire que la parole de quatre sorciers de treize ans ne convaincra personne d'autre.

Evidemment. Ils auraient dû s'en douter : le récit était fantasque et personne ne les croirait. Il aurait fallu des preuves et la seule preuve était Peter Pettigrow toujours autant porté disparu que la dernière fois qu'ils avaient retrouvé son seul doigt.

Léana Reed et le prisonnier d'AzkabanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant