Chapitre 3 : Rencontrer Barbe-Blanche et savoir se tenir.

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Quelques mois plus tard.

Après le retour de Rock-Star, revenu d'une mission diplomatique, l'équipage devait se préparer au combat. Le capitaine devait s'entretenir directement avec Barbe-Blanche. Tout l'équipage se préparait donc au combat et les leçons de William se faisaient plus espacées.
Quelques jours plus tard, le MobyDick était en vue. Dans la vigie, William mis ses mains en porte-voix pour prévenir les autres. Aussitôt, les ordres se firent entendre. Interdiction d'attaquer, juste le droit de riposter. William descendit de la vigie en s'accrochant à un cordage.
Une passerelle fût posée entre les deux navires, et Shanks traversa utilisant le haki des rois à pleine puissance. William s'approcha de Ben et Yasopp.
- A votre avis ? ça va dégénérer ?
- Peut-être.
Après cette réponse très développée du second la jeune fille s'esquiva pour grimper dans le nid de pie. De là-haut, elle avait un point de vue imprenable sur la scène en train de se jouer, et sur le combat qui se déroulait. Malgré l'intérêt qu'elle portait à Barbe-Blanche, elle n'oubliait pas son poste de vigie et surveillait attentivement la mer à travers sa longue vue. Au loin, un bateau de la marine approchait. William descendit du nid de pie le plus rapidement possible et s'avança sur la passerelle.
Un des hommes de Barbe-Blanche s'interposa, et pointa son épée vers la gorge de la jeune fille.
- Recommence et je te prive de descendance.
Dit sur un ton glacial, sa mise en garde lui permit d'écarter le sabre de la main et de continuer son chemin. Sous le regard de l'équipage le plus puissant du nouveau monde, la jeune fille ne baissa, ni la tête, ni les yeux. Malgré tout, ses doigts tremblaient tellement qu'elle ferma les poings pour cacher cette faiblesse. Elle se planta au bout du pont.
-  Capitaine !
Les deux empereurs s'arrêtèrent de ferrailler.
-  Il faut dégager.
Barbe blanche la détailla.
Petite, trois têtes de moins que le rouquin. Très fine, ses cheveux châtains roux retenus par un bandana noir, découvraient des yeux noir en amande, une peau halée ou perçait deux ou trois boutons d'acné, et des incisives légèrement écartées. Sa finesse avait retardé ses formes et sa poitrine était peu développée. Elle portait une tunique blanche aux manches sous le coude, par-dessus un pantacourt noir. Dans son dos, le fourreau de son sabre était retenu par deux sangles qui passaient sous sa poitrine et sur ses hanches.
Devant l'absence de réaction du capitaine, elle croisa les bras. Barbe-Blanche, lui, se rassit. Il s'amusa de l'air buté de la petite qui lui rappelait bien celui du rouquin vingt-deux ans en arrière.
- William, je te présente Edward Newgate, ou plutôt Barbe-Blanche.
- Plus tard. Corrigea la jeune fille.
- Quoi ?
- Plus tôt induit une notion de futur, or avec lui j'ai l'impression qu'il vaut mieux tabler sur le passé.
Barbe-Blanche retrouva de l'intérêt pour cette gamine impertinente.
- Tu es bien impertinente pour une gamine.
- Vous êtes bien vieux pour un empereur du nouveau monde.
Son ton amusé cassait avec son visage sérieux, la gamine désigna du menton la potence supportant les perfusions.
- Et dire que je pensais que vous seriez le plus difficile à battre. Elle rit, chose étrange son rire était très pur et changeait de son ton désabusé. En fait, on vous retire votre oxygène et vous cassez votre pipe en dix minutes. Pas besoin de vous couper la tête, on a juste besoin de votre bouteille d'oxygène.
L'ait outré et très en colère de son équipage l'amusa autant que la prétention de la petite.
- Tu penses pouvoir me défier ?
Elle secoua la tête.
- Vous êtes bien trop fort, et je ne suis pas assez stupide pour vouloir votre place. Chaque pirate aimerait voir votre tête sur une pique, prendre votre place équivaudrais à me suicider. De plus je doute que vos fils me laissent faire sans rien faire.
Shanks interrompit l'échange entre les deux pirates.
- Que voulais-tu ?
- La marine se ramène.
Ainsi, les pirates levèrent le camp et se séparèrent. Pour se retrouver quelques mois plus tard, dans des circonstances bien moins plaisantes.


Nommée WilliamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant