Chapitre 22 : Proposition alléchante.

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Il la vit se coucher entre les draps sans le regarder et faire semblant de dormir. Il haussa un sourcil, absolument pas convaincu de cette mise en scène. Il se glissa à côté d'elle sans la toucher, ne la voyant pas bouger il la tira contre lui. William se retourna et passa sa main dans les cheveux du jeune homme avec un sourire satisfait. Contre toute attente, il ne se précipita pas pour l'embrasser, préférant explorer son coup, zone particulièrement sensible chez la jeune fille qui se serra contre le jeune homme très fier de lui. Il comprit vite ou se trouvait le point le plus sensible de sa gorge, juste entre la mâchoire et l'oreille gauche. Il s'amusa à titiller ce point puis s'aventura jusque à la bouche de la jeune fille. Elle lui rendit son baiser avec plus d'ardeur que d'habitude. Satisfaisant encore plus l'ego du jeune médecin, heureux d'avoir obtenu ce qu'il souhaitait. Il ne la laissait pas prendre le contrôle de la situation, préférant la contrôler pour mieux la posséder. Elle laissa ses mains descendre le long du torse du jeune homme, mémorisant ce qu'elle sentait sous ses doigts. Il se redressa doucement, William toujours sous lui, se redressant contre lui. Elle lui retira son t-shirt avec habileté. Etrange pour une fille qui disait n'avoir jamais eu d'activités de ce type. Law se débarrassa rapidement du vêtement et espérait enlever sa chemise à sa partenaire. Le voyant venir, elle lui souffla à l'oreille l'interdiction de la déshabiller. Le beau jeune homme ne s'en formalisa pas, et continua ses caresses baissant progressivement la hauteur de ses mains sur les cuisses de la pirate. La jeune fille interrompit ses caresses et passa ses bras autour de sa taille, elle posa sa tête dans son cou laissant Trafalgar à sa déception. 

Il continuait à jouer avec son cou repoussant les longs cheveux roux avec délicatesse. William le laissa faire, juste blotti contre lui. Il se recoucha doucement, la jeune fille allongée contre lui. Déçu de ne pas aller au bout, il sourit. Ce n'était que partie remise. 

William jouait à retracer les tatouages de son partenaire du bout des doigts, elle le vit frissonner a ce contact, ce simple tressaillement lui tira un sourire, elle l'embrassa et se recoucha enroulée dans la couette, dans les bras du médecin. Lorsqu'il se leva deux heures plus tard, la laissant pour réaliser quelques expériences quelconques, elle le regarda discrètement partir et se rendormit perturbée. 



Dans une autre partie de l'institut de recherche : 

Shulululu, ce rire portait sur les nerfs de Law, le chirurgien soutenait d'un air blasé, le regard de César.

- Alors Law, tu as encore passé une agréable soirée à ce que je vois. 

Le capitaine des heart pirates ne répondit pas, réservant sa colère pour le prochain équipage qui aurait le malheur de le déranger dans le nouveau monde. 

- Comme tu l'as bien vu.
- Elle est bien belle, commenta le scientifique de gaz d'un air moqueur. Je profiterais bien de ses charmes moi aussi. Shulululu.

Law ferma les yeux et chassa de son crane l'image de sa William entre les mains de ce crétin. Comme tout ce qui se trouvait dans cette ile, et sur son navire, William était sa propriété, et jamais il ne laisserait un autre homme l'avoir. 

- Tu n'en auras pas le temps, je la ramène sur Sabaody, elle est guérie et elle me tape sur le système. 

César rit de nouveau, crispant le jeune chirurgien, avec une énième remarque sur sa vie intime. 

- Si tu n'as rien d'autre à me quémander, je vais me coucher. 

Law choisissait ses mots avec précision, et sa pique froissa le scientifique dans son dos, lui tirant un demi-sourire plein de mépris. 

- Passe une bonne nuit ! Répliqua mielleusement César. 

« Il ne rentre pas au lever du jour cette nuit » remarqua William l'esprit encore embué par le sommeil. Le sentant prendre place à ses côtés, elle attrapa sa main qu'elle serra. 

- Tu as les mains gelées. Si tu tombes malade tu peux crever pour que je te soigne. Chuchota la jeune fille dans l'oreille du glaçon qui lui servait de bouillotte personnelle. 

Law la serra dans ses bras sans chercher plus loin, contrairement à son habitude. Il la serra brusquement lui faisant mal, les paroles de César résonnant dans sa tête. 

- Eh, Law desserre un peu mes cotes, je n'arrive plus à respirer. 

Il desserra sa prise et se rendormi difficilement, le visage dans la masse rousse des cheveux de William.


Note de l'auteur : 

J'ai commencé cette fiction il y plus de cinq ans. Et tout ce que je trouve à dire en relisant ce chapitre, le premier de ce type là que je n'ai jamais écrit... C'est que c'est pas bon. Je ne l'ai pas réécrit parce que je ne savais pas comment le faire, donc j'espère que malgré tout, ça vous a plu. 

Nommée WilliamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant