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Le lit était couvert de vêtements. Je n'avais apporté que des jeans, des T-shirts assez simples et des tenues de sport, et je n'avais aucune idée de comment m'habiller ce soir. Mon portable vibra.

« Je passe te chercher ? »

Ouais ouais ouais... non ! Si Ken me mettait la pression, j'allais encore moins y arriver. Je fixai mes vêtements encore quelques minutes avant de lui répondre.

« Pas prête... »

Bon, si je commençais par ma tête pour une fois ? Je jetai un rapide coup d'œil dans le miroir avant de me décider à m'attacher les cheveux. Pourquoi ne pas m'essayer à faire des tresses pour une fois ?

Au bout d'une dizaine de minutes, je laissai tomber, l'effet « tresses africaines » n'était pas fait pour moi, et je défis les quelques essais pitoyables que j'avais faits. En arrivant à la dernière, celle sur le haut de mon crâne, j'eus une idée : pourquoi ne pas la garder et m'attacher les cheveux tout simplement. Le résultat me plut, j'avais l'impression que la coiffure me donnait un air un peu plus sûre de moi. Validé.

Je m'attelai à poser un maquillage léger sur mon visage, lorsque j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir

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Je m'attelai à poser un maquillage léger sur mon visage, lorsque j'entendis la porte de ma chambre s'ouvrir.

- Maëlle ? 

Je déboulai rapidement. Qu'est-ce qu'il faisait là ?

- Nek ? Tu es déjà là ?

- J'étais parti avant de recevoir ton message. Tu es bientôt prête ?

- Oui oui.

J'avais honte de lui faire part de mon inaptitude à m'habiller pour sortir en soirée. Il m'observa hésiter devant les quelques vêtements étalés sur le lit.

- Tu as besoin d'aide ?

Je me mordis la lèvre.

- Maëlle ça va ?

- Je ne sais pas comment m'habiller.

Il se mit à rire.

- C'est pas drôle Nek. Je ne sais pas m'habiller parce que je ne vais jamais en soirée, avouai-je.

Il posa un regard doux sur moi.

- Je t'ai déjà vu sortir avec tes amis.

- C'est pas pareil.

Il s'approcha du lit pour examiner les différents choix qui s'offraient à nous, avant se pencher pour prendre un T-shirt blanc et un jeans noir. Dans son mouvement, il avait posé une main dans le creux de mes reins. A son contact, mes muscles se crispèrent.

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