Chapitre XXXVII:"le vrai sens du mot bonheur"

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Point de vue Ayanna :

Assise au pied d'un arbre, j'imaginais ce que le futur me réservait, me voyant enfin heureuse. Je sursautais à la vue de Jacob à mes côtés :

-J'ai cru en te voyant pas à côtés de moi ce matin, que tu étais de nouveau partie.

-Je t'ai dit que je resterais ici.

-Et Kyllian ?

Evitant sa question, je préférais lui en poser une en retour :

-Si Kyllian venait vivre avec moi. Est-ce que tu l'accepterais ?

-Ce serait difficile, mais je ferais des efforts pour toi.

-Les Cullen vont revenir à Forks. Edward a décidé que c'était mieux pour tout le monde que notre fils grandisse ici.

-Je vois, il a encore trouvé un moyen de te garder avec lui.

Jacob baissa la tête m'empêchant de voir l'expression sur son visage, mais je savais qu'il était contrarié :

-Non Jacob. Je suis capable de faire la différence entre le père de mon enfant, et l'Homme que j'aime.

-Sauf que lui a quelque chose pour te garder, moi je n'ai rien.

-Tu as mon cœur, cela ne te suffit pas ?

Le sourire qui apparut me fit comprendre, que j'avais trouvé les mots juste pour le rassurer. Il déposa ses lèvres sur les miennes avant de murmurer :

-Nous aussi nous aurons notre enfant un jour.

Nous restâmes un long moment assis sur l'herbe de la forêt, discutant parfois de ce qu'aurait pu être notre vie, si nous n'avions pas été si surnaturels.

Au bout d'un moment, je proposais à Jacob de m'accompagner à la maison des Cullen, où ces derniers devaient surement déjà être présent.

Lorsque nous entrâmes dans la demeure des vampires, un petit être vint entourer mes jambes de ses petits bras :

-Maman !

-Coucou Kyllian.

Je le pris dans mes bras. Il blottit sa tête dans mon cou avant de remarquer la présence de Jacob :

-C'est qui ?

-Il s'appelle Jacob. C'est un loup-garou.

-Papa a dit qu'ils n'étaient pas gentils.

Je lançais un regard à Edward qui tentait d'éviter le mien :

-Papa raconte n'importe quoi. Les loups sont nos amis.

Kyllian regarda Jacob, ce dernier était assez mal à l'aise :

-Jacob c'est toi que maman appelait tout le temps quand on était au Canada.

-Oui c'est moi, répondit Jacob toujours aussi gêné.

Après ce moment pas très convivial, j'informais le reste de la famille que j'emmenais Kyllian à la réserve afin qu'il passe la journée avec moi. Edward s'opposa rapidement à cette décision :

-Non, il est hors de question que mon fils se retrouve entouré de loups.

-Edward ne commence pas. C'est mon fils autant que le tien, et il a le droit de connaitre ma famille aussi.

-Ta famille ? Elle rejettera comme elle l'a fait avec toi.

Voilà qu'il recommençait à lancer des remarques blessantes. Jacob s'interposa entre nous deux avant que je puisse réagir :

Les lumières de l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant