Chapitre XXVI: "Je ne me pardonnerai jamais Ayanna"

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Point de vue Ayanna :

Voilà 5h que Jacob était inconscient, personne ne savait ce qu'il s'était passé. Nous avions attendu deux heures avant de réaliser que ses blessures ne cicatrisaient pas, le docteur Cullen les a donc traités comme celle d'un humain. Quant à moi, j'étais incapable d'aller le voir. Edward était resté avec moi, et avait tenté de me faire changer les idées. Mais cela était impossible.

Toujours au même endroit, Sam entra dans la pièce, où tout le monde était à présent réuni :

-Il est réveillé, et il souhaite te voir Ayanna.

-Moi ? Mais pourquoi ?

-Je ne la laisserai pas seul avec lui, lança Edward.

-Ne t'inquiète pas, je serais là, répondit Sam.

Tel un prisonnier sur le couloir de la mort, je me dirigeais vers la chambre de mon imprégné. J'appréhendais de voir son état, sa réaction...

Lorsque j'arrivais devant la porte de sa chambre, j'eux un mouvement de recul, qui ne passa pas inaperçue :

-Je suis là Ayanna, je ne te laisserais pas tomber, pas cette fois. Me dis Sam.

À la suite de ces paroles, je pénétrais dans la pièce. Jacob était là allongé, le regard vide, lorsqu'il remarqua ma présence, je pus lire dans ses yeux de la détresse.

-Salut Anna...

-Salut Jacob, comment vas-tu ?

-J'ai connu des jours meilleurs.

Je tentais de rester le plus loin possible :

-Tu peux t'approcher tu sais.

J'hésitais, mais fini par m'assoir sur la chaise à ses côtés.

-Sam, je ne lui ferais aucun mal, tu peux nous laisser je te le promets.

-Je lui ai promis de rester. Et après ce que tu lui as fait, je ne peux plus te faire confiance.

Jacob fut blessé par les paroles de mon frère :

-Sam, ne t'inquiète pas, je ne risque rien ici, vous n'êtes pas loin, donc s'il se passe quelque chose, je n'aurais qu'à crier.

-Tu es sur ? Demanda Sam.

-Oui.

Il sortit alors de la chambre, me laissant seule avec celui qui autrefois était l'être le plus important à mes yeux.

Lorsque nous nous retrouvâmes seuls, Jacob se redressa.

-Ecoute Anna...

-Arrête de m'appeler comme ça.

-Mais je t'ai toujours appelé ainsi.

-Non, mon meilleur ami l'a toujours fait, toi tu n'as pas le droit.

-Je suis toujours le même Ayanna. Je te le promets.

-Tu m'as violé ! Comment expliques-tu le fait qu'un meilleur ami puisse faire ça ?

Je ne sais d'où me venait cette force, mais les paroles sortaient enfin de ma bouche, comme-ci elles étaient enfin libre de sortir :

-Tu m'as détruite à jamais Jacob. Tu étais l'être le plus important à mes yeux, mais tu as commis le pire acte possible. Tu crois réellement que le pardon est possible ?

Point de vue Jacob :

Mon cœur était comme piétiné, détruit ou encore anéanti. Je m'en voulais tellement, j'aimerai tellement qu'elle puisse ressentir ce que je ressens en ce moment. Je n'avais plus rien à dire : ma meute me rejetait, mon imprégnée était terrorisée face à moi. J'étais un loup solitaire, un loup perdu.

Les lumières de l'âmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant