W a n t e d (Asheiji)

Chapitre 41 : Decision

Le ciel commençait à se gâter, le gris couvrait une partie du ciel et le vent se leva. Je regardais en direction de ce dernier et une petite goutte tomba sur mon nez.

Une petite goutte froide et triste, comme si le ciel pleurait. J'essuyai le bout de mon nez avec ma manche, toujours en fixant le ciel, admirant l'avancé des nuages en guettant la moindre goutte. Lorsque je tournai la tête, j'aperçus que Ash m'observait depuis tout à l'heure, ce qui me faisait rougir immédiatement. La honte.

Celui-ci sourit tendrement, de la même manière qu'un homme amoureux.

-Hé ! Ne te fais pas des idées ! Je ne suis pas un enfant hein !

-Je n'ai rien dit, je pensais juste que tu étais mignon à l'instant. On aurait dit un gosse qui voulait avoir une goutte de pluie dans la bouche.

-Non, c'est sale les gouttes de pluie, ce n'était pas mon intention, lui tirai-je la langue.

-Petit insolent, sourit-il.

Nous arrivions devant le bâtiment où habitait Sing, ne savant plus où aller. C'était le seul moyen qui nous restait. 

-Eiji, ne t'inquiète pas pour Diana, elle ne fera rien du tout d'accord ? Donc ne pense plus à ça dorénavant.

-D'accord.

Il anticipait toujours, comme cette question qui me trottait dans la tête tout à l'heure, je n'avais pas besoin de lui dire pour qu'il me comprenne.

Mais est-ce vraiment ce qu'il pensait ? Ou était-ce simplement un prétexte pour que j'oublie cet incident ?

Je le contemplais, de haut en bas. Il était toujours aussi beau, ne perdant jamais sa confiance. Il s'attacha les cheveux en arrière et sortit sa perruque de son sac, l'enfilant sur la tête sans trop de difficultés. Il me regarda ensuite, le sourire aux coins des lèvres.

-Qu'est-ce qu'il y'a Eiji ?

-Hein ? Euh rien, je te regardais c'est tout.

-Haha tu me trouves si séduisant que ça ?

-...

-Je rigo...

-Oui tu l'es, très charmant même, lui dis-je avec honnêteté.

-... Hum... Merci.

Le blond sembla étonné de mes propos et celui-ci avança le premier tout en détournant le regard, évitant à tout prix le contact. Avec le temps, j'ai appris moi aussi à mieux le connaitre, et je savais pertinemment qu'il était en train de rougir. Ses oreilles ne me trompaient pas, rougis comme ils étaient.

-Et mignon aussi... Rajoutai-je en chuchotant.

-Quoi ? 

-Rien, je parlais tout seul.