Chapitre 34 : Dilemma

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L'heure fatidique se rapprochait de plus en plus. Mes bras tremblaient légèrement, je me retenais en prenant une grande inspiration ce qui calma mon stress. Sing ne montrait aucune faiblesse, digne d'un chef, concentré sur son objectif. Avec Max, nous attendions qu'il nous donna la permission d'attaquer.

Le silence régna et le vent siffla. Je m'aperçus alors que je n'avais pas d'armes sur moi, je me contenterais de les soutenir à l'arrière, tel un ninja, me battant simplement avec mes mains et mes jambes. Je fixais Sing, analysant ces moindres faits et gestes. Quand soudain...



-Maintenant !



Il se leva en toute vitesse et courra droit devant lui. Max le suivait derrière, arme à la main et chargée. Pendant un court instant, j'hésitais à avancer et les rejoindre, mais je n'avais pas le choix, il le fallait.

Sans nous retourner une seule fois, nous courrions vers l'ennemi, traversants divers buissons couverts d'épines qui provoquèrent une sorte d'urticaire à chaque fois que ma peau se faisait transpercer par l'une d'entre elles. 



-Les gars, vous avez intérêt à ne pas mourir sous mes yeux hein ! 

-Qu'est-ce que tu racontes encore ? Ricana Max



La sortie vers la rue d'à côté était si proche, là où se trouvaient nos hommes. Sing traversa le dernier obstacle sans hésiter et l'ennemi se jeta sur lui.



-De ça ! Concentrez-vous, il faut absolument qu'on réussisse !



Au même moment, il tira sur la tête de l'agresseur qui s'approcha de lui. Celui-ci tomba à terre instantanément. Sa façon de combattre, ses techniques, son regard... Il était... Sans pitié à l'instant.



-J'ai quelque chose sur le visage Eiji ?

-Hein ? Euh non...

-Tu me fixes depuis tout à l'heure, je sais que je suis beau mais à ce point-là ! Rigola t-il.

-Je me disais juste que tu es devenu un sans cœur devant tes ennemis.

-Il le faut sinon c'est toi qui va finir par te faire bouffer ! Et d'ailleurs, tu as beau parler, mais celui qui a le plus changé ici c'est toi ! Avant tu n'osais même pas toucher un animal et aujourd'hui, tu peux tuer une personne comme ça.

-Pas faux.

-Mais je te comprends, pour avoir accès à notre monde, il faut connaitre la souffrance avant. J'imagine que c'est chose faite pour toi...

-Oui. C'est pour lui que je suis devenu comme ça.

-Si seulement il était encore vivant... Je m'en veux toujours de ne pas l'avoir forcé à venir à l'aéroport.

-Ce... Ce n'était pas de ta faute !



W a n t e d (Asheiji)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant