Chapitre 47 : Healing

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"Il fait noir... j'ai froid..."


Je ne savais pas que l'obscurité était si effrayant, j'airais dans ce vaste et solitude endroit, sans personne ni de lumière. Avais-je enfin atterri en enfer ?

Je cherchais une sortie, retrouver tous les autres, mais malgré mes efforts et tout le chemin parcouru, rien n'allait. Je n'arrivais pas à atteindre ce que je recherchais. Mon corps était léger, mais par moment, il me faisait tellement mal que je suffoquais, comme si j'étais sur le point de mourir une nouvelle fois, le froid n'imprégnait et glaçait mon cœur déjà terne. J'ignorais pourquoi je ressentais ça, mais quelque part au fond de moi, je tenais bon, pour ne pas être complètement submergé par les ténèbres.

Le temps passait lentement, voir une éternité. De temps en temps, une chaleur familière m'entourait, me donnant espoir de trouver cette sortie. Elle était chaude, apaisante et surtout, rassurante. Sans elle, je n'aurais pas survécu ici bien longtemps. 

Je passais mon temps à crier, que quelqu'un me retrouve, mais rien n'y faisait. 

Jusqu'à ce jour.

Une vive lumière était à ma portée pour la première fois. Une lumière éclatante et brillante. Je courais vers elle de toutes mes forces. Elle paraissait si proche mais si lointaine en même temps, une course interminable. Le sol derrière moi s'écroula sans que je puisse faire marche arrière. 

Je courais pour ma vie, jusqu'à ce que j'atteignis cette lumière aussi lointaine soit elle. Je tendis le bras vers la poignée qui m'était offerte, et celle ci était tiède et chaleureuse. J'ouvris sans hésiter et lorsque j'atteignis la limite, cette lumière vive m'aveugla entièrement.

J'avais les paupières lourdes, mais ses dernières s'ouvrirent malgré tout au contact de la lumière du soleil. Pour commencer, je voyais flou, puis petit à petit, je reprenais mes esprits, jusqu'à ce que tout soit clair. Le plafond était tout blanc et carrelé, et la pièce lui même manquait de meubles. J'étais allongé, comme paralysé sur mon lit.



-Oh ! Eiji ! Tu es enfin réveillé !

-Ash...?



Les larmes me montaient aux yeux, j'avais l'impression de ne pas l'avoir vu depuis une éternité.



-Tu as été très courageux Eiji, tu as surmonté le plus dur.

-Alors je ne suis pas mort ?

-Non, tu as survécu, me serra t-il la main.



C'est alors que je compris d'où provenait cette chaleur que je ressentais tout le long alors que j'étais perdu aux tréfonds de l'obscurité.



-C'est grâce à toi, si tu n'étais pas là, à mes côtés, je n'aurais pas survécu.

-.... Comment sais-tu que je veillais sur toi ?

-Je l'ai senti... Ta chaleur...Parlai-je tout bas, ma force toujours affaiblie.

-Tu sais, j'ai vraiment eu peur de te perdre pour de bon, tu as frôlé la mort plusieurs fois, mais on a toujours réussi à te réanimer.

-Je vois... Je me sentais si seul là où j'étais, c'était le noir total, je ne voyais rien, je courais de toutes mes forces sans m'arrêter à la recherche d'une sortie. J'avais l'impression d'avoir séjourné une éternité, et puis ces moments où je sentais mon cœur se glacer, comme si j'allais mourir, me faisait perdre espoir, mais il y' a eu cette chaleur, la tienne, qui m'a toujours accompagné et me réconfortait.

W a n t e d (Asheiji)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant