CHAPITRE 23

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Edgar

Je ne m'attendais à cette annonce. Léonore n'était plus sa prétendante mais sa fiancée. J'avais commencé la nouvelle année triste, mon père n'était pas là, Léonore ne servait plus et j'étais seul avec Rosalina. Ma fiancée m'agaçais de plus en plus et je me rendais compte que Léonore était l'unique personne que je voulais. Pour elle, je ferai n'importe quoi. Le fait de voir son indifférence à mon égard me plongeait d'un gouffre de tristesse absolument infranchissable.

(***)

Mon père était rentré de son voyage. Notre nouvelle domestique lui ouvrit la porte.

– Ou est Léonore ? – demanda-t-il en voyant que ce n'est pas elle qui lui a ouvert la porte.
– Beaucoup de choses ont changées depuis votre départ, père. – je m'éloignais de l'entrée, et il me suivit dans le salon.
– Qu'est-ce qui a changé ?

Son ton de voix montrait qu'il était agacé.

– Lester a demandé Léonore en mariage, elle a accepté et ils vont bientôt se marier.
– Je n'en ai que faire ! Appelle ta fiancée nous devons choisir une date pour ton mariage.

Rosalina apparut dans le salon habillée de sa robe verte pomme. Bon Dieu ce que je trouvais cette robe horriblement affreuse.

– Vous m'aviez appelé ?
– Quand pourrais-tu venir faire venir ta famille à Londres ?

Mon père ne perdait pas son temps.

– Au début ou mi février cela devrait être possible.

Elle affichait un sourire arrogant.

– Parfait ! – mon père frotta ses mains – venez avec moi, nous allons directement parler avec le curé.

(***)

– Mon père, je viens avec mon fils pour un mariage.

Le vieux curé se pencha vers mon père car avec l'âge il n'écoutait pas correctement. Ses cheveux très fort auparavant parsemaient maintenant son crâne devenu presque chauve à cause des années.

– Quand voulez-vous vous marier ?

La voix du curé faible, presque inaudible.

– En février ? – je regardai Rosalina à la recherche de son approbation. 
– Oui vers le 15 février – ajouta-t-elle.

Le curé s'en alla et revint Je l'aies minutes plus tard avec un agenda brun en cuire dans les mains.

– Le 15 février – il cherchait dans l'agenda – ça ne va pas être possible, il y a déjà une célébration.
– Le 4 mars ? – demanda ma fiancée. 
– Il y a déjà un mariage, celui de Léonore et de monsieur Blunt.

Ils se mariaient le 4 mars, mon cœur se serra.

– Je peux vous proposez le 10 février ou le 20 février.
– Le 20 – je regardai de nouveau ma fiancée en cherche d'un signe d'approbation.
– Le 20 février sera parfait.

Il inscrivit quelque chose dans l'agenda et s'en alla. Nous rentrâmes à la maison. Le 20 février allait être un jour crucial. J'aimais Léonore mais je ne voulais pas décevoir mon père et je sais que si je rejetais Rosalina, elle allait souffrir. Mais est-ce que j'allais vraiment m'attacher un boulet qui allait probablement m'embêter toute ma vie ? Le temps me pressait, il ne me restait qu'un mois et demi avant de devoir me marier ou non avec elle.

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