CHAPITRE 21

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Léonore

Le soir de la fête était arrivé. J'étais dans la chambre d'invité dans l'appartement de Lester et je m'habillai. Quelqu'un toqua à la porte. Mon prétendant ouvrit la porte et sa bouche s'ouvrit simplement en me regardant.

– Tu es si magnifique – il s'approcha de moi jusqu'à coller mon dos à sa poitrine. – si tu était ma femme tu ne t'imagines même pas ce que je serai en train de te faire – murmura-t-il à mon oreille.

Ses mots me donnèrent la chair de poule, pas parce que j'avais peur mais je sentais son plaisir. Ses mains se posèrent sur mes hanches. Je suis certaine que madame Ryans n'aimerait pas nous voir aussi proche l'un de l'autre. Je le regardai à travers le miroir et il était si beau. Sa veste bleu marine se mariait correctement avec sa cravate rouge. Cravate dont le noeud était mal fait. 

– Et qu'est-ce que tu m'aurais fait si j'étais ta femme ? – hasardai-je en me mordant la lèvre.
– Tu veux vraiment le savoir ? Généralement les femmes n'aiment pas parler de ça.
– Je ne suis pas comme le reste des femmes que tu as connus.
– Bon dans ce cas... je t'aurai enlever cette merveilleuse robe bleu, je t'aurais allongée dans mon lit et neuf mois plus tard nous aurions eu un enfant.

Il termina sa phrase et mordit gentiment mon oreille avant de déposer une myriade de baiser dans mon cou.

– Mais je ne suis pas venu pour ça – dit-il en enlevant ses mains de mes hanches. Il sortit une petite boîte de la poche de sa veste.
– Qu'est-ce que c'est ?

Il ouvrit la boîte et je pus voir la sublime bague qui s'y trouvait. Le diamant qui l'ornait était grand et l'anneau fin et très élégant. Il se mit à genoux.

– Je sais que généralement les choses ne se font pas de cette manière – mes yeux se remplirent de larmes de joies – mais je sais que je veux me réveiller chaque jour à tes côtés, je veux être le père de tes enfants, je veux être l'épaule sur laquelle tu pleures si un jour tu dois pleurer, je veux être l'homme qui te rends heureux, je veux faire parti de ton histoire, je veux me coucher à tes côtés chaque soir de ma vie. Je sais que tu es encore jeune mais je sais que tu es la femme de ma vie. Alors est-ce que tu veux être ma femme ?

Je restai collée à ses yeux, ils m'hypnotisaient.

– Oui... oui... je veux.

Des larmes coulèrent sur mes joues tandis que je me lançai à ses bras. Je commençai à pleurer comme une enfant tandis qu'il m'enfilait la bague à mon doigt.

– Chérie – dit-il tendrement – pourquoi est-ce que tu pleures ?
– C'est le meilleur jour de ma vie, Lester.
– Sèche tes larmes mon cœur, ce soir j'annonce nos fiançailles.
– Que vont-ils penser ?
– Qu'ils aillent au diable s'ils ne sont pas heureux pour nous, tout ce qu'y importe c'est que tu ait dit oui, j'avais si peur que tu me refuses.
– Je veux passer ma vie avec toi. C'est simplement tellement inattendu. Tu m'avais dit que tu allais annoncer notre relation, je ne pensais pas que tu allais me demander d'être ta femme.
– Que veux-tu je suis imprévisible.
– La bague est merveilleuse, elle a dû luter tellement cher.

Mon regard ne se détournait de la bague uniquement pour voir mon fiancé. Oh mon fiancé, cela sonnait encore mieux que mon prétendant. Je me mis sur la pointe des pieds et je l'embrassai. Je sentais des milliers de papillon dans mon ventre. J'avais peur et en même temps j'avais une poussée de courage en moi.

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