Our destiny brings us together again

Chapitre 17

La semaine a défilé à une vitesse incroyable, bien que le temps ai été long. Je n'ai eu qu'un ou deux messages de Marc par jour, et j'avais vraiment hâte d'enfin le rejoindre pour parler de tout ça. Je suis dans le taxi qui va me déposer chez les Marquez, et mon cœur est sur le point d'exploser. Je ne sais pas à quoi m'attendre avec lui, ni comment je vais devoir m'y prendre si il choisit de rester simplement ami.

Je n'ai pas eu de coup de cœur comme celui-ci depuis ma relation au lycée. Marc a déclenché quelques chose en moi, je crois que maintenant moi aussi j'ai envie d'avoir un petit ami sur lequel compter, partager des moments, être aimer et aimer en retour, je veux moi aussi commencer à vivre ces petits plaisirs, et c'est ce genre de chose que j'ai envie de partager avec lui.

Nous arrivons devant la maison, je paie le chauffeur et je récupère mes bagages, en temps normal, Marc serait venue me chercher, ou il serait au moins devant la maison à m'attendre. Aujourd'hui, c'est un taxi et Alex qui sont là, ça annonce la couleur...

Je prends le pilote cadet dans mes bras et il me rends facilement mon accolade. Il m'aide à transporter mes bagages jusque dans la chambre ou je séjourne, et il se tourne vers moi.

- Je vais aller chercher Marc. Il a dû s'endormir pour ne pas être là pour t'accueillir. Rit-il nerveusement.

Celui là ne sait définitivement pas mentir. Il est au courant de quelque chose, ça se vois rien que à ça manière de se comporter, et ça ne dis rien de bon non plus. Je suis entrain de défaire quelques affaires quand ça toque à la porte. Je me retourne et le champion du monde de moto GP se tient contre l'encadrement de la porte. Il finit par pénétrer dans la pièce et fermer la porte derrière lui.

- Tu as fais bon voyage ? Coupe-t-il le silence qui régnais dans la pièce.
- Comme d'habitude. Ça a été. Répondais-je la voix enroué.
- T'es malade ?! S'exclame-t-il en reculant d'un pas.
- J'ai la gorge sèche. Rectifiais-je en levant les yeux au ciel.

Il sort de la pièce et je devine facilement qu'il est partie me chercher un verre d'eau. Il revient quelques secondes plus tard avec celui ci. Je le bois d'une traite et je m'assois sur le lit, j'attends sa réponse.

- Alors ? Pressais-je impatiente de connaître le verdict.

Il grimace et souffle longuement. Il fait les cents pas dans la chambre et ça n'indique pas quelque chose de bon.

- Viens vivre avec moi... Lâche-t-il en baissant la tête.

Je tombe des nues... J'ai l'impression d'avoir mal entendue alors que non, je suis sure qu'il a prononcé cette phrase. On arrive tout simplement pas à mettre de mot sur notre relation et lui il voudrait que je quitte l'Italie pour vivre avec lui, c'est un peu sur-réaliste.

Je laisse trôner un silence complet, je ne suis même pas entrain de réfléchir à sa proposition, je suis juste bloqué, surprise, à la limite du choque.

Au début, je me suis embarquer dans cet alternative pour pouvoir lancer ma carrière, je me suis attachée à un homme qui a été irrespectueux, j'ai été récupéré par mon ancien meilleur ami, avec qui je suis redevenu très amie, j'ai ensuite commencé à développer des sentiments pour lui, seulement depuis qu'on essaie de faire quelque chose ensemble, je ne sais plus où je vais, ni même ce que je suis sensée faire.

- Tu peux dire quelque chose s'il te plais... Parce que là je me sens vraiment mal à l'aise... Rit-il nerveusement.
- Je sais pas quoi te dire en fait... Répondais-je perplexe.

Il s'assoit sur la chaise du bureau face à moi et plaque ses bras sur ses genoux.

- Marc... On arrive pas à mettre de mot sur ce qu'on vie et toi tu veux que j'emménage ici, avec toi et ta famille... Qu'est ce que tu penses que ça va changer ? Demandais-je dans une incompréhension total.
- Je me dis que la relation à distance c'est pas pour nous. Ça ne fonctionne pas. Quand on est ensemble, on s'entend bien là plus part du temps, alors j'ai supposé que c'était la meilleure solution... Explique-t-il en jouant avec ses doigts.
- Ça ne me dis pas spécialement où est ce que toi et moi on va... Soupirais-je tristement.