Chapitre 17 : Valar Morghulis

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- Et donc c'est comme ça que je suis arrivé au pied du Mur, par chance...

- Mhh, je vois, répondit Jeor Mormont après que Roann ne lui ai fait le récit de son périple. Donc tu as maintenant la capacité d'emprunter le corps de n'importe quel animal ?

- Oui c'est ça. J'ai plus de facilité avec les loups et je n'ai pas essayé avec tous, mais je peux en contrôler une grande partie.

- Un seul à la fois j'imagine ?

- Oui, je n'ai pas les ressources physiques suffisantes pour plusieurs, mais le vieil homme pouvait entrer dans le corps de 5 animaux différents tout en restant conscient en tant qu'humain. Je ne peux même pas imaginer quelles sensations ça fait...

- Lord Commandant ! Un message urgent de EastWatch !

Un intendant venait de rentrer dans le bureau du Lord Commandant de la garde de nuit en panique. Il avait presque défoncé la porte dans la précipitation. Les deux hommes déjà présents se levèrent par réflexes en posant leur main sur le pommeau de leur épée tandis que le nouvel arrivant s'excusait d'avoir été aussi violent.

Il s'approcha ensuite de son supérieur et lui tendit un petit parchemin scellé par le symbole de la Garde de Nuit.

- Un corbeau est arrivé ce matin.

Jeor Mormont tourna le bout de papier, au dos de celui-ci était marqué « très urgent » en lettre noires, écrites à la vas-vite. Il brisa le sceau d'un coup sec et ouvrit le manuscrit, sur lequel ne pouvaient tenir que cinq lignes.

« Reapers. EastWatch tombée. Grimpent par le Mur. Nombreux. Armés. Pas de douleur. Demande aide Reine »

- Qu'es-ce qu'il dit ? demanda Roann après de longues secondes de silence.

- EastWatch est tombée au main des Reapers...

- Quoi ? s'exclama-t-il immédiatement. On doit aller les aider !

- C'est trop tard, le corbeau a dû voler pendant une demie journée, le fort doit être prit à l'heure qu'il est. Sortez, j'envoie un message à la Reine Lexa. Prévenez les Frères Noirs, que ceux qui sont incapables de se battre fuient.

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Maintenant prêt d'une semaine que l'entretient de Braavos avait été fait. Octavia semblait être au plus mal après le départ de Lincoln, elle n'adressait la parole à Clarke que dans les cas les plus extrêmes, à contre cœur. Elle passait tout son temps sur de vieilles cartes ou de vieux parchemins, croyant que personne ne la voyait. Madi semblait devenir distante elle aussi, la jeune fille passait de moins en moins de temps aux cotés de Clarke et ceci inquiétait cette dernière.

Alors que la Reine était dans sa tente, seule ou presque, entourée de ses trois loups, maintenant bien plus grand qu'un loup normal, le plus grand, Finrir, faisant prêt d'un mètre cinquante, la princesse de Valley rentra, le visage triste mais résigné.

- Clarke, je peux te parler ?

- Oui Madi, entre. accepta-t-elle en se redressant sur sa chaise et poussant le papier sur lequel elle dessinait.

La brune s'installa donc sur une chaise en face de sa reine et posa ses mains sur la table en prenant une grande inspiration.

- Voilà, j'aimerais me faire recruter par un groupe d'assassin de Braavos.

- C'est une blague ?

- Non, je suis sérieuse.

Sentant l'atmosphère s'alourdir d'un seul coup, Clarke se leva et attrapa un verre sur un étagère, qu'elle tendit à Madi avant de lui servir de l'eau.

Reine Brune ou Reine BlondeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant