Part XVIII

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Nous passâmes plus de deux heures d'horloges sur la grande route qui mène vers Kpalimé. La merveilleuse ville touristique du Togo. J'ai passé la moitié du trajet à somnoler et l'autre moitié à contempler le joli paysage. La verdure de la nature, les herbes recouvrant les chaînes de montagne, le vent glacial qui berçait toute la ville, tous ces aspects rendaient cette ville exceptionnelle. C'était vraiment une ville bon pour le tourisme mais hélas que nous ne soyons pas là pour ça.

On rentra dans la ville à 15h, dans une atmosphère calme et fraiche. Madame Yvonne serra sa voiture dans le parking d'un hôtel.

Je m'empressai pour sortir les valises. Vu la durée de notre séjour, on n'avait pas pris grand-chose. Un jeune s'approcha de nous en courant. Vêtu d'un pantalon noir sur une chemise à manche longue blanche. C'était le groom. Il saisit nos valises après nous avoir salués. Il marcha devant nous jusqu'à la réception où madame Yvonne reçu des clés pendant que je restais soigneusement derrière le groom. Les carreaux miroirs ornaient l'hôtel, des tableaux hors prix contre les murs et les lumières. Tout était magnifique. J'avais perdu ma langue. Je ne suis jamais rentré dans un hôtel pareil. C'était un vrai palace cet endroit. Un endroit qui donnait envie de rêver et qui coupait le souffle. Le groom nous conduisit jusqu'à l'étage où madame Yvonne lui demanda de laisser nos bagages. Elle lui donna quelques liasses et je pouvais voir un large sourire illuminé le visage du jeune.

_ Merci. Dit-il en s'abaissant avant de repartir en courant.

_ Il te plait le décor? Me demanda madame Yvonne en prenant sa valise.

_ Je l'adore. C'est magnifique. Quand je tombe amoureux d'une chose, je me mets à faire de l'incontinence verbale sur le sujet mais ici j'étais avec ma patronne et je me retenais.

_ Viens je te montre notre chambre. J'étais surpris.

_ Notre chambre ? S'enquis-je.

_ Oui mais ne t'en fais pas, on ne sera pas tout à fait dans la même chambre, tu verras par toi-même.

Je la suivis avec un sourire émerveillé tout en admirant le luxe.

_ Ta chambre sera juste à côté de la mienne. On pourra même partager une seule chambre.

Je la fixai surpris en écarquillant les yeux.

_ Sérieusement ?

_ Détend-toi je plaisante. Elle s'esclaffa.

_ Ouf. Je soufflai, tant mieux. Ce n'est pas aussi grave que cela le paraissait. Je songeais à ce qu'elle venait de dire.

_ Nous y sommes. Me dit-elle en ouvrant la porte en bois verni qui était devant nous. Le numéro 3 était inscrit dessus.

Ce n'était pas une simple chambre, il y avait un grand salon qui abritait deux chambres collées l'une à l'autre.

_ Génial. Soufflai-je avec un ton désinvolte.

_ Alors tu vois ? Comme si j'étais aveugle.

_ Je prends celle qui est à droite. Affirma-t-elle en me donnant l'autre clé. C'était dichotomique, je me dirigeai vers le second

_ Prépare toi, demain nous aurons une longue journée.

Elle ferma la porte de sa chambre.


Toute une semaine seule avec madame Yvonne dans un même hôtel. Essayez d'imaginer la suite en attendant.

Merci et bonne lecture à vous...

MA PATRONNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant