Vêtue d'une Jean pantalon moulant de couleur bleue sur une chemise à manche longue flottante piquée et des chaussures à talons, elle était belle dans son look de jeune fille de 18 ans. Mais le dédain que j'avais à son égard dépassait toute l'admiration que j'avais pour elle. Chacun de nous cache des zones d'ombres qui finissent par se révéler avec le temps. Elle m'a emmené très haut pour me laisser tomber.
Elle était assise dans le canapé au salon en compagnie de Christine. Elles causèrent comme de bons amis. Si seulement Christine savait qu'elle avait une pierre à la place du cœur, je suis sûr qu'elle se méfierait d'elle. Elle est belle à l'extérieur et moche à l'intérieur. Je pénétrai le salon et je restai un moment immobile le dos contre la porte.
_ Ah le voilà. Lança Yvonne. Elles parlaient de moi. J'avais voulu lui répondre avec mépris mais je me ressaisie.
_ Je ne m'attendais pas à vous voir ici madame. Que me vaut l'honneur de votre visite ? Dis-je avec un sourire narquois. J'ai dû vite crier «Victoire».
_ Disons que c'est une petite visite de courtoisie. Et je suis aussi venue apporter un petit cadeau à George. Je venais de remarquer l'emballage qu'elle avait laissé juste à côté d'elle. Je n'osai même pas savoir ce qu'il y avait à l'intérieur. Je n'arrivais pas à la fixer, mon cœur ne cessait de battre. J'évitais surtout de répondre à ses grimaces et d'exploser.
_ Je vous laisse discuter entre femme. Les dents serrées, j'essayai d'émettre un sourire forcé et tenter d'échapper à ses paroles.
_ Non reste, dit-elle, c'est bien parfois d'être en famille comme ça. On peut dire que je fais partie de la famille aussi n'est-ce pas ? Cette parole me vola un regard torve. Probablement dans une autre vie mais pas dans celle-ci. J'étais sur le point de répondre quand Christine se précipita pour répondre :
_ Bien sûr. Vous faites partie de la famille avec tout ce que vous faites pour notre famille depuis tout ce temps.
Tout ce qu'elle a pu faire pour notre famille, c'est essayé de la détruire et me créer des problèmes. Je déteste quand Christine la prenait pour le bon samaritain de notre famille.
Si je m'opposais directement à elle devant Christine, ce n'était pas circonspect.
J'avais mon mot à dire, cependant, j'éveillerai les inquiétudes de Christine qui doutait déjà alors mieux vaut faire semblant.
_ Je peux le voir ? Elle s'adressa à Christine qui acquiesça avec un sourire. Elle se leva et lui tendit George qui faisait des gestes avec ses mains minuscules. Ces gestes voudraient probablement dire quelques choses, du genre : «Ne laissez pas cette mégère me prendre ».
_ On dirait qu'il t'aime bien. Affirma Christine.
_ Oui, tout comme son père évidemment.
J'ai dû mal écouter ce qu'elle avait dit et je pense n'être pas le seul. Christine le fixa d'un air bizarre et fronça les sourcils. Ça doit sûrement être une erreur. Je fermais mes poings très fort et me jambe n'arrivait plus à se tenir droit.
_ Je le regarde et je me dis que son frère sera aussi mignon que leur père. Dis, comment aimerais-tu qu'on l'appelle ? Yvonne leva la tête et me fixa. Sa question m'était destinée mais je ne comprenais rien.
_ Quoi, c'est à moi vous parlez ? Dis-je l'air surpris.
_ Oui, je parle de notre bébé. J'entends un enfant de toi.
Est-ce une simple manège pour briser mon foyer ou la vérité? Découvrez tout dans la suite.

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MA PATRONNE
RomanceBonjour, je m'appelle Henri, j'ai 28 ans. Homme marié et père d'un enfant. J'ai été l'auteur de mes propres malheurs. Lisez plutôt.