MA PATRONNE

Part XXXI

_ C'est comme ça qu'on reçoit ses invités ? Dit-elle avec une voix menaçante.

_ Qu'est-ce que vous voulez, on a un accord que j'ai promis de respecter. Vous ne pouvez pas débarquer sans prévenir chez moi de la sorte.

Elle a peut-être de l'emprise sur mes décisions mais ma vie m'appartient toujours.

_ Détend toi, je suis juste venue te saluer et voir comment tu allais. Et je suis tombé sur ton fils, il est mignon, tout comme son père. Je vis Christine sortir de la cuisine en s'approchant. Elle souriait, contente que ma patronne soit venue me rendre visite à mon jour de repos. Elle la trouvait gentille et moi aussi au départ mais plus maintenant. Elle me harcelait. Rien que le fait de la voir dans ma maison me mettait dans un état d'insécurité. Je me sentais menacer dans ma propre maison.

_ Henri je ne savais pas que tu possédais une si jolie famille, tu devrais les emmener de temps en temps au bureau pour qu'elle voie comment tu travailles pour leur bonheur. Je vis Christine entrain de sourire, innocente et belle. C'était un vrai ange parmi les hommes. Elle avait tout pour me rendre heureux, et je regrette vraiment tous les moments que je lui ai fait du mal. Une femme comme elle mérite d'être honorée. Par contre, les femmes comme Yvonne méritent juste d'être éloignées de la société et mises en quarantaine. Elles incarnent le diable.

_ Oui, juste que je n'aime pas mélangé ma vie personnelle à ma vie professionnelle. Je restai debout calant mon coude contre l'armoire à côté de la télévision.

_ Christine, tu sais que ton mari est le meilleur parmi tous mes employés ? Il est sérieux, travailleur et vraiment impeccable. J'étais nerveux. «Travailleur au lit ouais ! » Dis-je à l'intérieur de moi.

Elle me fixa tout en parlant.

Je transpirais, et mes jambes tremblaient.

_ Ah merci madame. Vous êtes vraiment gentille. Si seulement elle la connaissant, elle avalerait ce compliment. Yvonne ne le méritait aucunement pas. Une personne qui veut détruire une famille, éloigné un enfant d'un an de son père, cette femme, c'est le diable en personne. Mais ce n'était que les conséquences de mes actes et maintenant je désire vivement tout recommencer mais Christine aussi a du mal à comprendre ma décision. Je suis confus.

_ Oui à propos Henri, ta femme m'a dit que tu veux déménagez. Partir loin d'ici et recommencer une nouvelle vie. Dis-moi il y'a un problème ? Tu sais que je peux t'apporter un coup de main.