Part XIX

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Lome-Kpalimé, c'était le genre de voyage qui te fait passer plus de la moitié de la journée sur le lit et qui te donne des maux partout au réveil. Je ne dormais pas sur mes deux oreilles sans quoi j'aurai pu être debout au premier bruit de ma porte. Il a fallu plusieurs coups avant que je ne me retourne sur mon lit en grognant avec une voix somnolente:

_ Je viens. Dans mon petit boxer, et recouvert d'un long pyjama blanc, je me dirigeai vers la porte les pas lourds. J'ouvris légèrement la porte et je vis une jolie demoiselle vêtue de chemise blanche et une jupe noire. Elle était belle, des cheveux long avec une très bonne odeur.

_ Bonjour monsieur. Me dit-elle avec une voix fine et un beau sourire.

_ Oui bonjour, que puis-je pour vous ? Dans un premier temps, je pensais qu'elle était là pour un massage. Cela me ferait un grand bien quand même.

_ C'est pour vous de la part de madame. Ce n'est qu'à ce moment que j'ai remarqué le plat qu'elle tenait entre ses mains.

_ Ah d'accord. Posez-le sur la table s'il vous plait. Elle rentra et je la vis s'avança vers la table. Elle avait toutes les potentialités adéquates pour plaire avec un derrière convainquant.

_ Elle m'a donné un petit mot pour vous. Elle me remit un petit bout de papier sur lequel il était inscrit : « Rejoins-moi sur le balcon après ».

_ Merci à vous. Elle acquiesça avec un joli sourire avant de fermer la porte derrière elle.

Après un bon bain, je passai à table pour le petit déjeuner. Omelette accompagné d'un pain, plus un peu de café, il n'y avait pas mieux pour bien débuter la journée.

Je montais vers le balcon en me précipitant. Peut-être que nous avions du travail ce matin qui sait?

À l'entrée, je vis madame Yvonne, elle avait une longue robe transparente qui ne cachait pas son slip et ses seins. Assise sur une chaise les pieds posés sur la table devant elle, elle contemplait le paysage en apportant à ses lèvres le jus de fruit qu'elle tenait.

_ Bonjour madame. Vous m'avez appelé. Dis-je l'air gêné en fixant le sol.

_ Assieds-toi à côté de moi. J'obéis

_ Alors que penses-tu de tout cet endroit? En réalité, ce que je pensais de cet endroit n'était pas sûr mais ce que je pensais de ses seins nus placés sous cette robe transparente était magnifique.

_ C'est joli madame.

_ Détend toi Henri, appelle moi simplement Yvonne, nous ne sommes que deux ici. Loin de ta maison, loin du bureau, tu n'as rien à craindre. Si je t'ai fait venir ici, c'est profiter du bon moment, seuls, toi et moi isolés loin du reste du monde.

Je commençais par voir clair. Ce voyage d'affaires me réservait vraiment pas mal de surprise.

MA PATRONNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant