Nevertheless

CHAPITRE 48

{5 ans plus trad}

Je ne sens plus mes jambes ni même aucune autre parti de mon corps. Je pousse le plus fort possible mais cela semble durer des heures. Le docteur a la tête entre mes jambes ce qui semble agacé Hazza qui lui lance des regards assassin toutes les 10 secondes.
-Le regarde pas comme ça chérie....dis je en chuchotant.
-Je peux pas m'en empêcher je vois bien qui l'en profite. Dit il en chuchotant à son tour

Entre nous je ne vois pas de quoi le gynécologue pourrait profiter, il a en face de lui une énorme baleine qui est sur le point d'exploser si notr fils ne sort pas bientôt de là.

Vous ne devez pas comprendre... Je vous explique. Après sa sublime demande en mariage Hazza est parti à l'université et moi j'ai terminée le lycée, nous nous ne sommes pas mariés du coup mais nous sommes toujours fiancés. Je disais donc que pendant toute une année nous avons pu nous voir que les week-ends et les vacances. C'était dur mais on y est arrivés. Je l'ai ensuite rejoins à l'université et j'ai obtenu mon diplôme d'institutrice, Hazza à quand à lui obtenue un diplôme en fac de lettres mais il son métier n'a rien à voir. Il travaille dans un refuge pour animaux abandonnés, c'est une passion qui sait découvert il y a deux ans maintenant en recueillant chocolat notre labrador. Suite à cela nous avons également recueillis deux chats, Félix et Zou puis un autre chien, un batard au nom de Lucky Il y travaille donc toute la journée et à nous deux on fait rentrer un bon salaire. Et aujourd'hui nous nous apprêtons à accueillir notre fils, notre premier enfant. D'avoir cet enfant n'était pas vraiment un choix, on s'est dit que on pouvait en avoir maintenant, nous avons une maison, nous sommes posés près à être parents. Ca c'est donc fait naturellement. Quand je lui ai annoncée Hazza était comme un enfant, il sautait partout et souriait tout le temps mais à l'approche de l'accouchement il est devenu hyper stressé et angoissé. Il a commencé à se mettre des doutes quant à ses capacités à êtres père ainsi que d'autres démons on refait surface. Mais encore une fois nous nous en sommes sortis, main dans la main.

-Je te jure qu'il te matte ! Regarde !
Je le regarde lui et non le docteur qui est en train de faire sortir notre bébé.
Il est anxieux mais ecxité a la fois. Mais son côté jaloux me plaît beaucoup et au moins il a le mérite de me divertir pendant que mon fils est littéralement entrain de me dechire mon organe. Je vous épargne les détails bien sûr.

-Poussé Madame. Poussé plus fort.
J'y met toute mon énergie et je broie la main d'Hazza au passage, à chaque poussée je le sert plus fort. J'ai un mal de chien et je me sens à bout de force mais je m'accroche. Hazza me tient la main droite et de son autre main il caresse mes cheveux, je ne sais pas si il se rend compte combien il m'aide dans ce moment.
-Madame il va falloir pousser plus fort si vous voulez voir votre garçon, alors poussé. Allez !
-Non mais attendez, le coupe Hazza, vous croyez qu'elle fait quoi là ? Elle observe les canards peut être ? Ou non elle peint un arbre c'est ça ? Alors arrêtez de la stressé comme ça car je vais finir par vous écraser mon poing sur votre jolie visage de pervers.
Le docteur devient livide et continue son travail tandis que je continue à poussé de toutes mes forces, je pousse avec chaque parties de mon corps.
Je regarde Hazza il aborde un sourire fier, il est comme ça, il ne peut s'empêcher d'être content quand il remet quelqu'un en place. Au final je ne vais pas avoir mon premier enfant, mais mon deuxième...
-Ça y'est un dernier effort et c'est bon.
-Je donne un dernier souffle, une dernière poussée avant de me relâcher complet, ça y'est il est né, notre fils est né.
Je l'entend et c'est le plus jolie bruit du monde. Je le tourne vers Hazza qui est entrain de pleurer à chaude larmes.
-Monsieur ? Demande la sage femme, voulez vous couper le cordon ombilical ?
Et la je donnerais tout pour revoir son expression.
-Non mais vous voulez pas que je lui leche les fesses non plus...?
-euh... Euh non... Bien sur que non.
-Voilà alors faite votre boulot et je prendrais mon fils après.
II se tourne vers moi et se penche à mon oreille.