Partie 41

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Je sens quelqu'un s'asseoir près de moi alors je tourne la tête. Je souris en voyant Anne.

      —  Dans deux jours. Vers 14 heures, elle dit.
      —  Vraiment... ? je souffle.

***

Elle hoche la tête en me faisant un petit sourire. Je saute presque sur place avant de la prendre dans mes bras. Elle est surprise mais me serre également.

      —  Merci beaucoup, je murmure.
      —  Merci à toi... elle dit doucement.

On reste un moment comme ça.

      —  ... Je peux avoir un câlin moi aussi ? on entend.

On se retourne tous les deux avant de se regarder. On le regarde à nouveau puis on sourit en ouvrant nos bras vers lui. Il fait un sourire trop mignon puis vient se caler entre nous. Puis Anne rentre tandis que je m'installe sur les genoux d'Hazza.
Il pose ses mains contre mes joues puis m'embrasse tendrement. Je me pince les lèvres en me reculant. Je rougis aussi me sentant un peu mal à l'aise.

      —  Ça ne va pas chéri ? il demande.
      —  J'ai... quelque chose à te dire.
      —  Eh bien vas-y tu commences à me faire peur là... ! il dit en souriant en coin.
      —  Hum... j'ai demandé un petit coup de main à ta mère...
      —  Comment ça... ?
      —  Eh bien... tu m'as dit que tu voulais adopter. Et... je t'ai dit que j'étais ok...
      —  Bon Louis... abrège je t'en supplie, il ronchonne.
      —  Ok. Bon, on a un rendez-vous pour aller voir des enfants dans un orphelinat. Dans deux jours. Vers 14 heures.

Il n'a aucune réaction. Pendant un long moment.

      —  Haz.... ?
      —  Tu veux dire... des enfants... pour adopter... ? il souffle.
      —  Ben oui pour adopter... ! je m'exclame.
      —  Putain de merde, je t'aime... ! Je t'aime tellement ! il dit avant de m'embrasser tendrement.

Je ris alors qu'il me serre avant de m'embrasser encore et encore.

      —  Comment est-ce que je pourrais te remercier Lou... ? Tu fais absolument tout... et moi...

Je secoue la tête.

      —  Arrête Harold. Cet enfant ce n'est pas que ta décision. C'est aussi la mienne. Je veux partager ça avec toi Hazza... Avoir une famille avec toi. Même si avant je n'y ai jamais vraiment pensé... tu... m'as donné envie de vivre ça Haz. Avec toi, je dis doucement.
      —  Je t'aime. Je t'aime tellement.
      —  Et je t'aime aussi, je dis en roulant des yeux.

La journée se passe plutôt bien. Le jour suivant il décide de m'emmener... roulement de tambour... à la plage. Eh ouais.

      —  Alors ? il demande.
      —  C'est vraiment... différent, je dis juste.
      —  Lou... ?
      —  En fait... je ne sais pas quoi dire amour je... n'ai jamais vu la plage de si près. Je sais qu'à l'île nous avons plusieurs plages... mais je n'y suis jamais vraiment allé. Et puis bon, ce n'est pas comme si c'était facile d'aller à la plage non plus... donc...
      —  C'est la première fois que t'y vas...
      —  En effet ouais... je dis en regardant l'océan.
      —  Tu sembles... ailleurs...
      —  C'est juste que... ma mère me parlait souvent de la plage. « Tu sais Louis chéri, la plage est magnifique. » « Tu sais Louis chéri, les grains de sable brillent au soleil. » « Tu sais Louis chéri, l'eau turquoise s'illumine de mille feu lorsque tu y poses les yeux. ».... Oui... maintenant je sais maman.... je souffle.

L'Île aux DragonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant