POV neutre :
Hermione et les Malfoy transplanèrent devant un Poudlard en ruine. La jeune femme demanda aux sang-purs de la suivre et ils entrèrent ensemble dans la grande salle, observant avec horreur les nombreux cadavres étendus à terre ainsi que les nombreux débris qui couvraient le sol imprégnait de sang. Certains élèves étaient en pleurs, d'autre se tordaient de douleurs. Les professeurs essayaient de calmer les premières et deuxièmes années, et commençaient à envoyer du courrier aux familles pour leur demander de venir récupérer leurs enfants. Hagrid discutait avec le professeur McGonagall pour faire partir le poudlard express une fois que tous les élèves ont pu récupérer leurs affaires heureusement intactes dans les dortoirs. Les serpentards qui étaient censés être dans les cachots après que Pansy Parkinson est demandé aux élèves de sa maison de capturer Harry Potter, se trouvaient maintenant dans la grande salle, tous assis sur des tables, regardant dans le vide en attendant que McGonagall relève sa punition. Les vert et argent devraient rendre des comptes à la fin de la journée.
Hermione avança vers les Weasley qui étaient tous réunies autour du corps sans vie de Fred, les yeux baignés de larmes. Ginny était dans les bras de sa mère, et Harry lui tenait fermement la main. Ron pressait une main sur l'épaule de George qui était inconsolable. Arthur Weasley, quant à lui, discutait avec Charlie pour organiser les funérailles de son garçon. Certains aurores étaient présents pour interroger les élèves et pour leur adresser leur soutien. Ils firent plusieurs arrestations et emmenèrent les suspects au ministère en transplanant.
- Hermione ? Appela Harry en lâchant doucement la main de Ginny pour aller à sa rencontre. Mais où étais-tu passé, on s'est fait un sang d'encre ! On a voulu venir te chercher lorsqu'on s'est aperçus que tu ne rentrerais pas cette nuit, mais McGo nous l'a interdit.
- Euh oui... mais comme tu peux le voir, je vais bien. Il y avait une affaire urgente à régler... répondit la jeune femme en s'efforçant de ne pas regarder Malfoy pour lui adresser un regard de reproche.
- Oui, Ron nous l'a dit.
- Comment ça ?
- Tu cherchais ta baguette. C'était ça ton affaire urgente.
- Oh... oui c'est ça, et forte heureusement je l'ai retrouvé ce matin...
(Pauvre Harry, s'il savait qu'elle avait passé la nuit avec la famille Malfoy, il ne s'en remettrait jamais !)
Harry retourna auprès de Ginny et Hermione observa les Malfoy se frayer un chemin vers la bande des serpentards. Personne ne semblait remarquer leur présence ce qui soulagea grandement Draco. Il devait bien l'avouer, il se sentait coupable et terriblement mal d'avoir était si lâche pour rejoindre les rangs de Voldemort, mais il essayait de se consoler en se disant que c'était sa mère qui l'avait appelé et qu'il l'avait uniquement fait pour elle, ainsi donc il n'aurait rien à se reprocher. Intérieurement, il avait peur que les élèves se retournent contre lui en l'assomment d'insultes, mais à son grand étonnement personne ne fit rien et les serpentards l'accueillirent à bras ouvert, Pansy la première, suivit de Blaise et Théodore. Ses amis adressèrent un regard rassurant à Narcissa qui se tenait à l'écart et qui s'assit sur un banc couvert de poussière et de petites pierres. La griffondor la rejoint sous le regard d'incompréhension et assassin des verts et argents. Même la guerre ne pouvait rien contre la rivalité des quatre maisons et moins encore contre la guerre des sangs. Néanmoins, elle ne leur prêta aucune attention et vînt s'asseoir aux côtés de Narcissa qui la regarda sans qu'aucune expression ne vienne s'installer sur son visage.
- Je penses que nous ferions mieux d'aller voir un aurore directement et de vous livrer à eux avant que ce ne soit eux qui se rendent compte de votre présence. Chuchota Hermione dans le doute que la femme de Lucius Mafoy ne le prenne mal. Ce geste prouvera que vous voulez vraiment la paix et que vous capitulé sans résistance, ce qui pourrai aider lors du procès contre Draco.
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On n'est pas amis Malfoy
FanfictionAlors que la guerre prend fin, le chemin de deux ennemis se sont croisés pour ne plus se délier.