Chapitre 5 - Le Procés

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POV Draco :

Nous arrivâmes directement au département de la justice où bon nombre de mangemorts attendaient d'être jugés. L'aurore qui nous accompagnait nous indiqua que mon procès était déjà en place et que les juges venant tous de professions différentes, nous attendaient. Granger était à côté de moi, le regard fermé. Elle ne m'adressa pas un seul regard, à mon grand regret parce qu'en ce moment précis j'avais besoin de tout le soutien disponible, même celui de ma meilleur ennemis, sang de bourbe. Même si je la détestais, je priais intérieurement pour qu'elle me parle, pour qu'elle essaye de me faire changer les idées, mais elle ne fit rien. L'aurore ouvrit une grande porte, et nous laissa avancer devant un grand auditoire. Je tremblais de tous mes membres, me demandant comment je faisais pour ne pas détaller en courant. C'est lorsqu'une femme me demanda de prendre place sur le fauteuil au milieu de la pièce, que Granger me retînt par le bras pour me forcer à la regarder, et elle me sourit probablement pour la toute première fois de sa vie, puis elle me chuchota : « Ne t'en fais pas, explique leur juste ce que tu ressentais, et surtout, par pitié Malfoy ne t'énerve en aucun cas ! Laisse les dire ce qu'ils veulent prends ton mal en patience et laisses-moi faire une fois que tu t'assiéra dans les gradins.» J'acquiesçais face à sa détermination, puis pris place sur le siège. S'en suivit alors des multitudes de questionnement interminable, me rendant nerveux les uns après les autres. Fort heureusement, lorsqu'ils furent à cours de question sur mon père, sur Voldemort, sur mon rôle en tant que mangemort et dans l'assassinat de Dumbledore, ils me demandèrent de prendre place dans les gradins et Granger fut appelé à témoigner. Je fus surpris par la manière avec laquelle elle s'exprimait sans aucunes gênes face aux sorciers devant elle. Moi, quand je répondais ma voix tremblait, mais elle, elle était dans son élément. Elle me défendait avec acharnement, si bien que je fus troublé par ce qu'elle disait à mon sujet. Elle expliqua que j'étais jeune, que j'attendais que mon père me remarque et que je n'ai pas vraiment eu le choix de devenir un mangemort. Elle affirma que je n'étais en rien responsable de la mort de Dumbledore et que c'était mon parrain qui avait tué le directeur de Poudlard car Harry Potter avait pu lire dans son passé. Elle ajouta que nous étions des adolescents trop jeunes pour se rendre compte de ce qu'il s'était passé et que nous n'étions pas à même de prendre des décisions rationnelles à nôtre âge. Après sa tirade, Granger demanda au juré de prendre leur décision d'un geste de la main. Ça y est, les cartes sont jetées, il ne reste plus qu'à espérer. Je pris une grande inspiration et retînt ma respiration quand le sorcier qui menait le procès demanda « Ceux qui sont pour une condamnation ? ». Quelques mains se levèrent, mais pas assez à mon avis pour m'inculper. « Ceux qui sont pour l'abandon pur et simple de toute charges ? ». Plus d'une trentaine de mains se levèrent et je soupirai de soulagement, au bord des larmes. (Oui, un Malfoy peut très bien craquer sous pression). J'entendis un vague « les charges sont abandonnées » avant que Granger ne me prenne le bras et qu'elle m'attire hors de cette horrible et stressante salle. Nous partîmes en direction d'une cheminée et nous atterrîmes au Trois Balais à Pré-Au-Lard par poudre de cheminette. Madame Rosmerta nous regarda s'en grand étonnement puis s'activa à son ménage. Une horloge nous indiqua qu'il était vingt et une heure passée. Le procès nous avait pris toute la journée !

POV neutre :

Ils demandèrent à la gérante de l'auberge de leur servir de quoi manger et boire. Tandis que Rosmerta leur préparer leur demande, Hermione sorti de son petit sac deux plumes et des feuilles de papiers. Draco écrit la bonne nouvelle à sa mère et appela sa chouette, grand-duc pour le lui apporter chez sa tante qu'il ne connaissait que très peu. Quant à Hermione, elle s'empressa d'écrire aux Weasley pour qu'ils ne s'inquiètent pas pour elle. Elle leur expliqua qu'elle dormirait à Poudlard et qu'elle transplanerait le lendemain au terrier. Une fois choses faites, les deux élèves mangèrent leur repas s'en s'adresser la parole. Ils ne s'étaient pas dit un mot depuis qu'ils étaient sorti du ministère. Curieusement, ils pouvaient se comprendre d'un seul regard. Draco ne remercia pas Hermione, mais elle avait pu lire de la reconnaissance dans son regard lorsqu'ils étaient partis dans la cheminé du ministère. Draco, quant à lui, lorsqu'elle avait pris du papier et qu'elle lui avait donné une plume, savait qu'elle voulait qu'il donne de ses nouvelles à sa mère. Ce n'est qu'au moment de payer Rosmerta qu'ils s'adressèrent la parole.

On n'est pas amis MalfoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant