La Trinité des Monstres - Tome 3 - Le Conflit des Âmes

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Lorsqu'Arthur arriva à la moto, il y trouva Geneviève bâillonnée de la main par un homme en noir et entourée de trois autres hommes dans la même tenue, essayant visiblement de l'entrainer dans un fourgon banaliser. Sans un mot, Arthur écarta le pan gauche de sa veste et sorti un pistolet de son holster sous son aisselle, avant de viser celui qui tenait Geneviève.

— Franchement, je serais vous, je la lâcherais. Il n'est pas encore midi et je peux déjà dire que c'est l'une des cinq pires journées de ma vie, alors faites pas chier...

Les trois hommes libres dégainèrent de petites mitraillettes équipées de silencieux qu'Arthur identifia immédiatement comme étant des MP5-SD6 et firent feu vers lui. Il se jeta en arrière tout en assurant sa prise sur son arme de poing et sa visée en maintenant son pistolet automatique à deux mains et fit feu, abattant le kidnappeur d'une balle au milieu du front juste avant de toucher le sol, alors que les gens autour d'eux prenaient conscience de la situation et commençaient à s'enfuir en courant, à grand renforts de cris de terreur et de panique.

Alors qu'il s'apprêtait à rouler sur le côté, trois cartouches le frappèrent au torse en lui arrachant un hurlement de douleur. Lâchant son arme, Arthur tendit les deux bras devant lui et frappa deux des trois hommes à l'aide de l'Éther, alors que Geneviève se jetait sur le dos du troisième en lui enfonçant une main dans la bouche et en lui tirant le nez vers le haut, les jambes bien serrées autour des hanches de son porteur. Se relevant péniblement, Arthur se jeta sur l'homme au moment où celui-ci parvenait à se défaire de la jeune femme et l'enfonça dans le flanc du van avec assez de force pour lui faire traverser le véhicule.

Un genou à terre, le torse saignant abondamment, Le Lurus essaya de se relever lentement en prenant appui sur le véhicule endommagé quand Geneviève vint l'aider en passant son bras par-dessus ses épaules.

— Ca va aller, je suis là...

— Ramasse mon arme... Il faut qu'on parte...

Geneviève s'executa avant de se retourner et de se figer en voyant l'état de son protecteur.

— Tu perds beaucoup de sang... Est-ce que tu seras en état de conduire ?

Arthur fit non de la tête pendant que la jeune femme revenait le soutenir, et ils commencèrent à quitter les lieux aussi vite que possible.

— Pourquoi tu ne te régénères pas ? Vous ne pouvez pas faire ça ?

Gémissant de douleur, le jeune homme dû s'y reprendre à plusieurs fois pour réussir à articuler.

— Si, mais il y avait de l'argent liquide dans leurs cartouches... C'est en train de m'empoisonner... Il faut que je trouve vite ma meute...

— Votre campement est où ?

— A plusieurs kilomètres d'ici... Je ne vais pas tenir le coup...

Quatre berlines s'arrêtèrent dans la rue en le barrant le passage, et des hommes armés en sortir pour les mettre en joue, avant que trois voitures de plus ne fassent la même chose derrière eux. Paniquée, Geneviève murmura.

— On fait quoi ?

Arthur lui tendit deux téléphones portables avant de répondre.

— Le premier, c'est le mien... Dès qu'on sera à l'abri, tu appelleras Nico pour qu'il vienne te sauver...

— Mais et toi ?

Arthur éluda la question et continua.

— Le second était au mec qui te tenait... Je lui ai pris quand je l'ai défoncé... Maintenant, tiens moi bien...