Le grand amour du Prince-Yoonmin

Une opportunité en or

J'entre dans la chambre, la tête bien droite, m'avançant à pas de loup. Je vis Kouak de dos, regardant le peuple de Séoul. Il se retourna en plantant son regard dans le mien :

-Tu n'auras pas de punition mais ne te redresse plus contre moi.

-C'est mon peuple, je me dois de les défendre.

-Ce n'est plus TON peuple. Fous-toi ça dans le crâne. Il s'avance doucement vers moi puis me met brutalement à genoux. Prépare tes affaires, demain tu pars.

-Pardon ?

-Il faut que tu rendes visites à tes amis et rendre tes idées claires.

-Je n'ai pas d'amis, du moins, plus maintenant.

Il me regarde un instant puis me fais relever la tête :

-Tu partiras quand-même, et, il se met à ma hauteur, t'as pas intérêt à aller voir ailleurs. Aller, dépêche-toi.

Une fois seule, je fais appeler mes amis pour leur parler de mon voyage. Bien-sûr, il faudra qu'ils viennent. Mais c'est alors que Taehyung eu une idée :

-Dis-moi, le voyage dure combien de temps ?

-Je n'en sais rien. Il ne me l'a pas précisé.

-6 Mois. Intervint le bras droit de Kouak, chargé de me surveiller.

-Merci, Malanga.

Taehyung s'approcha de moi comme-ci il voulu atteindre mes lèvres mais Malanga l'arrêta avec une lance encore tachée de sang.

-Je vais juste lui dire quelque chose. Soupira mon servant.

Il ôta sa lance puis Taehyung me dit à l'oreille :

-Pendant ces 6 mois, on pourrait demander de l'aide à Min Yoongi et à d'autre royaume de notre entourage ?

-Excellente idée.

Quand Malanga fut appelé, on en parla à Seokjin.

-Il faut que nous fassions un édit en notre langue pour avertir le peuple coréen. Intervint Seokjin.

-Ne perdons pas de temps alors. Décidais-je. Allons écrire cet édit.

Nous ne perdîmes pas de temps, et nous dirigeâmes dans les salles d'écrits. Avançant, la tête haute avec une démarche noble, attirant les regards des africains. Malgré toute les maltraitances subit par mon époux, j'ai toujours gardé la tête haute. Certaines femmes africaines venaient soit pour m'insulter et me rabaisser, enfin elles essayaient, soit pour me violenter. Mais un jour Kouak les avaient surpris puis les aient fait pendre. Enfin bref, nous arrivons après quelques secondes devant un de nos anciens éditeurs coréen.

-Bonjour, Hyung.

-Bonjour, mon prince. Il s'inclina puis me prit la main pour la déposer sur ses lèvres comme signe de respect. Que puis-je faire pour vous servir, Prince ?

-Mes serviteurs et moi cherchions à déposer un édit.

-Bien, suivez-moi, messieurs.

Toujours avec la même démarche, nous arrivons dans une salle sombre.

-Je vous écoute.

-Il faut qu'il soit en coréen.

L'ancien nous regarda surpris puis prit une grande feuille avec un de l'essence de bambous et un crayon.

-Peuple, (Veuillez ne pas traduire ceci à l'ennemi)

Ici, votre Prince. J'écris cet édit pour vous informer de mon départ. Cela fait presque deux ans que nous subissions misères et violences à cause du nouveau Roi, Kouak. Demain, je partirai vers la Corée Du Nord pour demander de l'aide puis suivra la Chine, la Thaïlande, le Vietnam et enfin le Japon où vit actuellement Min Yoongi. Il nous faudra beaucoup d'aide. Veillez les uns sur les autres pendant mon absence. Je serai absent pendant 6 mois. Sachez une chose. Je ne vous ai jamais laissez tomber ou même trahi. Vous êtes ma force et mon courage. Gardez espoir.

Je risque ma vie à chaque frontière traversée.

Je vous aime.

Le Prince Park Jimin et ses fidèles serviteurs Seokjin et Taehyung