Enfer

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J'entre dans un fracas dans mon château, sans me soucier des « invités » qui s'étaient retournés vers moi. Kouak se lève puis des hommes viennent m'arrêter violemment dans mon élan. Je me débats pour ensuite continuer mon avancée vers mon époux, le regardant droit dans les yeux et enfin... Le gifler. Cela me fit un de ses bien... Mais comment avait-il pu ? Faire ceci à des enfants. Des enfants de MON pays. Sa tête avait tourné sur le coup, il agrippa mon cou avec fermeté mais je le lui retire de suite. Je sombrais dans une profonde haine contre lui. Cet homme qui m'avait tout pris.

-Comment as-tu pu !? Lui hurle-je. T'as pas honte ?! T'as posé tes sales mains sur les enfants de mon pays et les a tués !

-Kouak ? Qui est-ce ? Un vieil homme se leva d'une chaise puis s'avança. Comment peux-tu te laisser faire par cet homme ?

-Père... Je te présente mon époux. Alors cet homme est son père.

-Un homme ? S'indigna-t-il. Comment est-ce possible ?

Je respire un bon coup et me retourne vers le père de ce monstre. Ils ne se ressemblaient pas vraiment mais je n'étais pas revenu pour cela. Je les regarde à tour de rôle quand un messager vint m'apporter une lettre du Japon. Kouak m'arracha la lettre des mains, essayant de décrire ce qui était inscrit, n'y arrivant pas à comprendre, il me jette la lettre en m'ordonnant de la lire en traduisant à haute... Quand j'analyse l'écriture, je me rendis compte que c'était l'écriture de Vénus... Elle s'est améliorée en Japonais quand-même.

-Lis. Kouak me sortit brusquement dans mes pensées sans me quitter des yeux.

-Jimin, je t'écris juste pour te dire que... Cataleya et moi avions décidé de venir te rejoindre dans ton pays. C'est une plaisanterie... ?

-Je ne t'entends plus, Jimin.

-Que tu nous manquais énormément et que nous viendrons bientôt au palais...

-Attends-moi dans la chambre.

Je le bouscule puis me précipite vers la chambre de mon père... En entrant, je tombe sur le portrait de mon père... Il me fixait, je sentais son regard sur moi, sa présence était forte dans cette chambre. J'ouvris son armoire où je pouvais trouver quelques histoires de ses nombreuses conquête à travers le pays. Ces manuscrits étaient comme un journal intime pour exprimes ses différentes visions des choses. Il m'avait toujours interdit de les lire de son vivant, je suppose qu'il doit parler de ma « mère » ... Je lis quelques un des manuscrits quand je tombe sur un en particulier. Il parlait de son frère... Mon oncle qui est mort, il y a déjà bien longtemps. « C'est grâce à lui que j'ai rencontré celui qui a changé ma vie banale et misérable, Yujin. Celui qui partage ma vie aujourd'hui avec ses frères qui ont trouvé l'amour au pays. » Il parlait de ma mère, Yujin... La manière dont il le décrivait montrait à quel point il y en était amoureux. J'ai passé presque toute ma journée à me calmer en lisant les manuscrits. Mon père était loin d'être quelqu'un de parfait et ce qui me plaisait c'est qu'il ne le cachait pas. Chaque défaite, chaque victoire, chaque faute, il l'écrivait. Il en avait même qui parlait de ses doutes envers ma mère, comme quoi, il le soupçonnait d'avoir une liaison avec un de ses soldats mais c'est révéler être juste un belle amitié. Je sors de la chambre, prenant soin de fermer à clefs puis me dirige dans ma chambre où j'y retrouve Kouak. Il était furieux... Quand je referme la porte, il se retourna vers moi puis m'agrippa les cheveux. Il me pousse violemment sur la porte puis m'embrassa de force, essayant de me débattre, je lui mets un coup à son membre viril puis le repousse. Alors que je reprenais à peine mon souffle qu'il revient à la charge mais me retourna contre la porte.

-Kouak, lâche-moi !

-Ferme-là... ! Ça va t'apprendre à te rebeller.

-Non, Kouak... !









Vous vous êtes déjà senti détruit de l'intérieur ? Comme si tout votre monde s'écroulait ? Vous avez beau tenté essayer d'oublier mais la douleur et toujours là. Vous êtes comme déchiré de l'intérieur mais de façon répéter... Être victime d'une douleur impossible à apaiser. L'impression que vous avez trahi une personne que vous aimez de la pire des manières... J'entends Kouak se rhabillé puis sortir de la chambre. Un domestique vient s'occuper de mes blessures mais à peine qu'il m'ait frôlé, un grand frisson de dégoût traversa tout mon corps... En sentant ma réaction, le domestique s'éloigna de moi avec une mine triste. Il s'installa en face de moi puis m'attrapa la main avec compation...

-Mon Prince... J'ai une information à vous donner venant de Messire Min Yoongi qui vient du Japon

-Yoongi... ? Je sentis mon cœur battre de peur et j'eu un énorme sanglot. Je ne veux pas savoir.

-Mais mon Prince... ?

-Sors d'ici... S'il te plait...

-Je vous en prie... !

-Dégage de là. Lâcha froidement Kouak en entrant dans la chambre.

-Oui, mon Roi... Il sortit aussitôt, me laissant comme le misérable que je suis.

Mon Roi me lève brusquement par les cheveux pour ensuite me jeter dans la salle de bain, étant déjà nu, il me jeta un sceau d'eau froide ce qui me fit trembler de froid. Je frigorifiais et cachais mon corps du mieux que je pouvais. Une domestique vint s'occuper de moi, tentant à tout prix d'éviter que je meurs de froid. Si je venais t'à mourir, j'imagine clairement mon peuple se révolter pour ensuite se faire massacrer par Kouak. Pas que je sous estimais mon peuple, bien au contraire... Mon peuple se battait corps et âme, même avec un membre manquant, il continuait. J'en étais fier mais depuis l'arrivée du nouveau Roi, mon peuple n'avait plus de quoi se nourrir... Plus de force, plus de dignité et de prospérité. Ils étaient tel que des Samouraïs mais j'avais vu aussi l'armée de Kouak combattre... Mais ça n'avait rien d'humain... Ils étaient tel que des chiens ayant la rage... Ils trichaient aussi, ils mâchaient une plante qui était aussi une drogue connu en Afrique, Le Khat. Cette drogue les préservait de la peur et de la douleur. Même blessés, même amputés d'un membre, j'avais vu de ces hommes continuer à ce battre tant ils ne sentaient plus leur propre chair... S'en était effrayant... J'en avais bien-sûr en parlé à l'Empereur de Chine, Yoon-Chae et le Roi Kim. J'avais peur...

-Yoongi... Il me manque tellement...

-Mon Prince, je vous en prie... Vous devez rester fort. Pourquoi ne pas sortir pour vous reprendre ? Elle prépare mes habits puis commence un maquillage léger et prépare un parfum qu'utilisait ma « mère ». Vous lui ressemblez tellement.

-Pardon... ?

-Votre « mère », vous lui ressemblez énormément... Elle passe sa main sur mes cheveux pour les arrangés. Je vous aide à vous habiller ?

-Oui, s'il te plait. Une fois prêt, je sors avec une troupe de domestique, sous le regard du Roi et des invités. Je retrouve mon escorte qui parlait avec un ancien maître Bouddhiste. On marche tranquillement quand je vois des soldats africains s'apprêtés à abattre mon cheval. Tatanka ! Mon étalon réussi à se libérer des griffes des hommes de Kouak pour ensuite galoper vers moi. Je vous interdis de toucher mon cheval !

-Qu'est-ce qu'elle a la Putain ?

Un des soldats africains m'attrapa par les hanches pour ensuite me coller à lui, j'eus la chance d'avoir pris le poignard que m'avait offert mon père pour mes 16 ans... Quand il empoigna une de mes fesses, je sortis mon arme porte-bonheur pour le glisser sous la gorge de ce pervers... Ça le fit reculer en signe de faiblesse avant que je ne le bouscule avec mon cheval. 

Le grand amour du Prince-YoonminOù les histoires vivent. Découvrez maintenant