Ce chapitre est dédié à un ange en particulier et à d'autres partit trop tôt <3
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Jaejoon n'aimait pas les journées comme ça, il aurait préféré que son rédacteur en chef ne lui demande pas de faire cette interview.
Mais il était nouveau dans l'entreprise, il n'avait pas encore le pouvoir de faire du zèle.
Il entra dans le lycée, soupirant. À son passage, des murmures se firent entendre et il sentit les regards des élèves sur lui et son équipe.
Dans les couloirs, on baissa la tête ou détourner le regard quand il passait. Jaejoon devinait les élèves nerveux en plus de leur tristesse.
Il s'arrêta devant une des salles et frappa doucement.Une voix féminine l'autorisa à rentrer.
- Entrez je vous en prie fit la professeur, perturbé. Ecoutez moi, vous autres, c'est un journaliste qui veut vous interroger sur la mort de votre camarade, soyez coopératif.
Tous s'arrêtèrent de parler et regardèrent le journaliste, certains avec étonnement d'autres avec dégoût ou peur.
- Je finirais par vous, madame, si vous le voulez bien.
Elle hocha la tête et il marcha entre les rangs, cherchant quelqu'un d'intéressant à faire parler.
Dans un coin de la pièce, un trio de filles étaient assis sur la table, murmurant et jetant parfois des coups d'oeil autour d'elles. Il s'approcha.
- Bonjour, je vous entend débattre, avez vous quelques choses à dire ?
Les deux filles sur le côté donnèrent des coups à la fille du milieu, gloussant, pour la pousser à parler.
- Cette fille là, se lança celle ci , elle était pas comme les autres. Elle s'habillait mal, elle parlait toujours très bas. C'était une bosseuse acharné à ce qu'on disait et elle n'avait d'amis.
- C'est ce que tu pensait d'elle ?
- Oh moi, vous savez je ne m'intéressais pas vraiment à ce genre de fille, si elle m'embêtait pas, je lui faisait rien. Elle était pas prête pour ce qui l'attendait la pauvre.
Ses copines rirent sous caps et Jaejoon n'arrivait pas à trouver de compassion dans le ton de la jeune fille.
- Donc sa mort, tu l'as trouve mérité ?
- Faut être le meilleur dans ce monde, si tu es faible comme elle, tu échoues et tu finis comme ça.
Elle semblait convaincu de ses propos et Jaejoon la quitta, allant vers un petit groupe composé de filles et d'un garçon, assis sur leurs chaises, dans un silence pesant.
Il s'assit à côté d'une jeune fille au cheveux courts qui sursauta en le voyant.
- Bonjour, j'aimerai bien avoir votre ressenti par rapport à ce qui est arrivé
-Dasom n'allait plus bien depuis des semaines et personne n'avaient rien vu, enfin personne ne voulait voir. Son état s'empirait à chaque fois qu'on la critiquait. Avec Dawon et Cho, on voulait l'aider, mais on ne savait pas comment lutter contre ces pestes qui lui gâchait la vie.
- Qui faisait cela ?
Tremblante, elle désigna les filles qu'il avait interviewer avant.
- Celle du milieu c'était la pire, elle l'a rabaissé violemment, l'insultant, la critiquant. Quand elle pleurait, cette peste la taper sur la joue, comme pour prouver qu'elle avait gagné et lui lancer un dernier pique avant de partir. J'ai essayé de m'y opposer mais Mina me disait de me mêler de mes affaires et Dasom me disait que ça irait. Il n'y a que HyunAe qui réussissait parfois à la sortir de là.
- HyunAe ?
- Sa meilleur amie dit-elle en regardant dans la salle, elle est là.
Il la remercia et se dirigea vers un coin de la salle où une jeune fille était replié sur elle même.
- Excuse moi, tu veux bien me parler ?
Elle releva brusquement la tête, lançant un regard noir à Jaejoon qui frissonna. Ses yeux brillants exprimaient colère et tristesse qui le fit reculer.
- J'ai pas besoin de parler à un mec qui va transformer mes propos sur sa mort, allez manipuler quelqu'un d'autre.
Et elle croisa les bras, posant sa tête contre le mur.
- HyunAe, je veux simplement dire la vérité. C'était ton amie, non ? Je ne suis pas un de ces enfoirés de journalistes je suis intègre.
Elle le regarda enfin, indécise et étonné mais finir par coopérer.
- Personne n'a rien fait, putain. Ils voyait tous mais n'agissait pas. Tant que ça ne les concernait pas, il se contentait de regarder, réussir leur étude était plus important. Puis quand on l'a découvert dans les toilettes, là d'un coup, tout le monde était touché.
- C'est à cause du harcèlement qu'elle s'est suicidé ?
- Evidemment. les insultes orales ou par messages. Parfois dans son casier. J'essayais autant que je pouvais de la protéger mais toute seule j'étais aussi efficace qu'un mur en bois. Elle avait mis un verrou sur elle même et même moi je n'arrivait plus à la guérir.
- Les profs n'ont jamais rien fait ?
- Tu parles, c'était le résultat qui comptait, notre personnalité n'avait que peu d'importance, tu devais réussir et peut importe ce qui pouvait t'arriver. Cette prof c'était la pire fit-elle en désignant la femme à son bureau, elle parait gentille mais c'est la pire des faux culs, Mina se l'ai mit dans la poche. C'est facile quand on est fille du principale actionnaire du lycée.
Quand Jaejoon finit l'interview, il lui fit une accolade aussi sincère que rassurante et elle lui sourit faiblement en retour.
Il interrogea la professeure, parla un peu avec la glace et partit.
Arrivé dans son bureau, il s'écroula sur sa chaise. Il il n'aurait jamais voulu avoir fait cette interview.
- Tu en fais une tête. C'était si horrible cette interview ?
Il regarda Tetsuya.
- Evidemment, elle avait 17 ans. C'est trop jeune pour mourrir, le monde est trop froid pour certain d'entre nous.
- Ou parfois, on n'est pas fait pour ce monde
C'était la premiere que Tetsuya lui semblait si froid. Hier, il n'avait qu'entendu sa voix froide et colérique mais maintenant il l'avait face à lui et il jurait qu'il critiquait la jeune femme et il n'était plus sur de le connaitre.
Il avait la sensation horrible de ne pas connaitre le japonais. Il pensa à la troisième voix, vivait t-elle comme Dasom et son tortionnaire était Tetsuya ?
Il était déterminer maintenant, il allait en savoir plus. Personne ne devait plus finir comme Dasom.
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Coucou vous allez bien ?
Bonne année
Kisu
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While you hiding
FanfictionJaejoon avait une vie normale, jusqu'a ce qu'il s'intéresse à ce qu'on ne voulait qu'il ne s'intéresse pas et ce en quoi il croyait va changer.