25 ~ Aujourd'hui

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–Donc, tu es en train de me dire que tu as acheté ce tableau énorme, simplement pour le donner?

En réponse, Matt me décocha un sourire.

–Je ne comprendrais jamais les gens riches comme toi.

Son rire rauque résonna en moi. Matt avait tellement grandi, tellement évolué, mais jamais changé. Il resterait toujours le même.

Il avait demandé à son chauffeur de nous laisser à quelques pas de chez lui. Pour que l'on marche un peu. Alors, nous avions longé Central Park, discutant de la soirée que nous avions passée.

Je fus sans voix lorsque nous vîmes enfin l'immeuble dans lequel il habitait.

–Tu... tu habites ici ? Je veux dire... On est devant Central Park.

Il hocha la tête et m'ouvrit la porte du hall.

J'entrais. Mes talons claquaient contre le sol noir en marbre. Tout était magnifique autour de moi. Le hall d'entrée mêlait moderne et ancien, noir et doré.

–Je n'ose même pas imaginer le loyer d'un appartement ici. Tu dois payer une blinde.

–Je ne paye pas de loyer.

Matt nous dirigea vers les portes de l'ascenseur. Il inséra une carte dans le boitier et les portes s'ouvrirent. Même la cage d'ascenseur était luxueuse.

–Quoi ? L'appartement est à toi ?

Il posa une main dans le creux de mes reins et m'incita à rentrer.

–L'immeuble aussi.

Pardon ?

–Ferme la bouche, poupée.

Il rit à pleine gorge en remontant mon menton.

–Matt...

–Zoé ?

Un éclat de malice passait dans ses yeux.

–Tu es si riche que ça ?

Il rit de plus belle et je me sentis stupide d'avoir posé cette question. Heureusement pour moi, la sonnerie de l'ascenseur retentit et les portes s'ouvrirent sur un grand salon. J'en étais bouche bée.

–Un penthouse ? Tu sais que tu serais parfait dans mes livres. Le bad boy multimilliardaire, beau comme un dieu...

Son sourire s'étira.

–Alors, tu me trouves beau comme un dieu ?

Il m'attira contre lui. L'air se faisait rare autour de nous. Sa main caressa mon dos dénudé et un frisson parcourut tout mon corps.

Je levais les yeux au ciel.

–Je t'en prie, Matt. Comme si tu n'étais pas au courant de l'effet que tu as sur les femmes.

–C'est seulement l'effet que j'ai sur toi qui m'intéresse.

Il passa une mèche de mes cheveux autour de son doigt et joua avec. Un éclair de magie illumina son regard.

–Tu danses ?

Si je dansais ? Pourquoi voulait-il danser avec moi au beau milieu de la nuit, dans un appartement plongé dans le noir sans aucune musique ?

–Matt, on ne peut pas, il n'y a pas de...

Il posa son index sur mes lèvres pour me faire taire. Il sortit son téléphone de sa poche et une douce musique se mit à sortir de nulle part.

DESPITE LIES (histoire intégrale)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant