Chapitre 20. Ses lèvres contre les miennes.

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PDV Gabriella.


Je ris, qui l'aurait cru après ce que je viens de vivre ?
Je me reprend et commence à expliquer au garçons ce qu'il s'est passé au lycée sans oublier aucuns détails.
Ils sont plongés dans mon récit sauf un.
Jungkook est tendu, serrant ses poings et changeant de pied d'appuis. Soudain lorsque j'évoque le fait que notre preneur d'otage à Joy et moi c'était un criminel recherché par la police, Jungkook sort le la chambre d'hôpital en furie.

- Qu'est ce qu'il lui prend ? demande Lucas.
- Il est énormément énervé et je sens qu'il va faire une connerie, déclare Chan.

Oh non.
Sans trop réfléchir, je sors de mon lit et fais impasse sur la douleur qui me prend aux tripes. Je m'avance vers la porte mais je suis bloqué par Chan.

- Tu comptes aller où dans ton état ? demande ce dernier.
- Rattraper le noiraud et l'empêcher de faire une connerie.
- Laisse le, il se calmera tout seule maintenant retourne dans ton lit, m'ordonne Lucas.

Je soupire et hoche la tête. Chan s'écarte de la porte et retourne s'assoir sur le fauteuil de ma chambre. Je profite de cette ouverture pour sortir de la chambre en courant.
J'ai mal. Horriblement mal mais je dois le rattraper.
Je peux entendre les gars me crier de revenir depuis l'autre bout du couloir. Je les ignore et fonce vers l'entrée de l'hôpital. Je m'arrête dans le hall et observe tout autour de moi à la recherche du noiraud. C'est au bout de cinq minutes que je le trouve, il a l'air très énervé et se dirige vers les portes sortir. Je reprend ma course et je m'arrête à deux mètres de lui.

- Jungkook ! criais-je.
- Gabi ? Pourquoi tu n'es pas dans ton lit ! dit-il en se tournant vers moi.

Il commence à me hurler dessus et à me dire que je suis vraiment inconsciente pour être sortir de ma chambre vu mon état. Je fais l'impasse sur son monologue et je m'approche de lui d'un pas déterminé.
Je ne sais pas si ce que je vais faire va lui plaire mais j'en ai envie depuis beaucoup trop longtemps.
Je lui tire le col de sa veste puis me hisse sur la pointe des pieds. Sous le regard surpris du brun, je plaque mes lèvres contre les siennes.
Je m'écarte de lui et baisse la tête sous l'effet de la gêne.
Il n'a pas répondu à mon baiser, peut être qu'il n'a pas aimé...
Soudain il place sa main dans le creux de mes reins et m'attire contre son torse. Il saisit ma tête avec son autre main et plaque à son tour ses lèvres contre les miennes d'une façon plus sauvage. Nous entamons alors un baiser enflammé, plein de passion et d'envie. Nos langues s'entremêlent et se démêlent tandis que nos respirations s'accélèrent. Je sens alors une agréable chaleur envelopper tout mon corps et des sortes de papillons dans le ventre. On se croirait dans un film avec ses clichés mais pourtant ils sont bien réels. C'est comme si nous avions quitter notre monde l'espace d'un instant.
Au bout de quelques minutes, nous nous détachons l'un de l'autre à bout de souffle et nous nous regardons sans un mot. Il vient alors coller son front contre le mien et je peux distinguer un léger sourire sur ses lèvres.

- C'est pas trop tôt ! s'exclame une voix.
- Il aura fallu pratiquement sept mois pour que vous vous embrassiez ! déclare une deuxième.
- Laissez les bande d'imbécilles ! cri une troisième voix plus féminine.

Jungkook et moi nous nous retournons et faisons face à Taehyung, Chan, Lucas, Hyunjin et Joy. Ces derniers nous sourient et applaudissent. Quant à moi, je perd l'équilibre sous l'effet de la douleur. Jungkook me maintient fermement contre lui et me soulève du sol pour m'aider à retourner dans ma chambre. Il marche silencieusement dans les couloirs de l'hôpital et j'en profite pour l'admirer une fois de plus. Sous ses airs de bad boy, se cache un garçon sensible et affectueux. Son regard noir, ses muscles contracté, sa mâchoire carrée, ses lèvres rosées et charnues, tout chez lui est digne d'un mannequin. Soudain, il pose son regard sur moi et contrairement à avant, ce dernier est doux. Jungkook me sourit et à ce moment là dans mon coeur c'est une explosion de sentiments. Je sens que mes joues rougissent et je détourne le regard, gênée.
Il réussi à me faire perdre tous mes moyens.
Et ce n'est pas pour lui déplaire.

Fire on Fire [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant