49. La voilà la vérité

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" Frérot! Chuchote Junhyung ne voulant pas trop brusquer son ami dans le lit.
- Quoi? Gémit-il.
- Je vais en ville, tu penseras à me rejoindre à midi?
- Laisse moi dormir!
- À tout à l'heure."

Il quitte la chambre et sort de l'appartement. Comme si le destin s'en mêlait, il tombe nez à nez avec le voisin d'en face, qui disons le, n'avait pas bonne mine. Connaissant la véritable histoire, Junhyung ne prends pas le risque de lui demander comment est-ce qu'il allait. Mais un idée lui passe par la tête alors qu'il s'apprêtait à fermer la porte de l'appartement.

" Excusez-moi... "

Kikwang se tourne dans sa direction et lève son menton pour pouvoir le reconnaître sous sa casquette.

" Oh... euh...
- Junhyung...
- Oui!
- Est-ce que je peux vous demander un service?
- Hmm. Acquiesce-t-il.
- Mon ami est malade, et je dois me rendre quelque part, serait-ce possible que vous veillez sur lui en mon absence?
- Quel est sa maladie?
- Il a de la fièvre et des vertiges, je me sentirais coupable s'il lui arrive quelque chose en mon absence.
- D'accord...
- J'espère que je ne vous dérange pas dans vos projets?
- Non non, j'ai tout mon temps.
- Merci. Je vous laisse la porte ouverte. Je reviens dans une heure environ.
- D'accord."

Kikwang s'avance vers l'appartement d'en face et récupère la poignet de la porte.

" Je prendrais bien soin de lui."

Junhyung lui lance un sourire de courtoisie avant de disparaître dans les escaliers. C'était forcer un peu le destin, mais voyant l'ampleur de la tâche, il n'avait d'autre choix que de confronter ses deux là une bonne fois pour toute.

Lorsque Kikwang pénètre dans l'appartement, il est surprit par la superficie de celui-ci. Il se plaignait que son appartement soit petit, mais comparé à celui-là, il n'avait pas à se plaindre.

La cuisine faisait face à la porte d'entrée et seules deux portes sur sa droite lui indiquaient deux autres pièces existantes. La première ouvrait sur la salle de bain. Elle comprenait une douche à peine assez grande pour une personne, des toilettes à côté et un lavabo à gauche avec une étagère miroir. La lumière était médiocre et les mûrs avaient des tâches d'humidité un peu partout.

Kikwang était très surprit, il ne pensait pas que de tels appartements puissent exister dans son immeuble.

Il referme la porte et vient ouvrir la deuxième à sa gauche. C'était l'unique chambre. La pièce était dans le noir, ce qui ne lui permettait pas de distinguer sa véritable superficie. Avec la lumière de la cuisine, il pouvait juste apercevoir un lit dans lequel son voisin dormait.

Il s'avance dans la pièce où une odeur de transpiration lui pique les narines.

" Depuis combien de temps est-il enfermer la dedans?" S'interroge Kikwang à voix haute.

Il s'approche du lit et vient prendre des nouvelles du malade.

" Est-ce que vous allez bien? Avez vous besoin de quelque chose?
- Junhyung... grommelle Doojoon, laisse moi dormir!"

Kikwang pose sa main sur le front du malade, il était bouillant.

" Je vais vous mettre un gant de toilette..."

Il se dirige vers la salle de bain et s'aperçoit qu'il n'y avait rien dans cette pièce qui puisse lui servir de gant. Il aurait souhaitait rentrer chez lui pour en prendre un, mais il ne connaissait pas le code pour rentrer.

Il sort de la pièce pour essayer de trouver quelque chose de frai à lui mettre sur le front. Et après plusieurs minutes de recherche dans les placards de la cuisine, il finit par prendre un steak haché du congélateur.

Il vient près du malade et lui dépose le morceau de viande sur la tête.

" Aish c'est froid! S'écrit Doojoon en mettant sa main au front. Qu'est-ce que c'est!? "

Il prend le sachet de viande dans la main en se redressant sur le lit et allumant la lumière.

" Qu'est-ce que tu fou à me mettre du steak sur la tête abrutie!?"

Lorsque ses yeux se posent sur le visage de Kikwang à côté de lui, il retient son geste de lui balancer la viande dans la figure.

" Doojoon?
- Kikwang?
- Qu'est-ce que tu fais là?
- Je suis chez moi...
- Non... c'est quelqu'un d'autre qui vit ici, je le sais... je l'ai... pas vu... oh! S'exclame-t-il, depuis le début c'était toi!?
- Laisse moi t'expliquer..."

Kikwang se lève du lit et recule de plusieurs pas.

" Pourquoi tu me fais ça?
- Kikwang... attend."

Doojoon se lève à son tour pour venir le rattraper.

" Laisse moi t'expliquer...
- Non... "

Il recule encore, se retrouvant à présent dans la cuisine. Il voulait partir, tout était mensonge, il n'était jamais partie, il s'était moqué de lui depuis le début.

" Kikwang...
- T'es un menteur...
- Non... soupire-t-il.
- Qu'est-ce que tu fais là alors?
- Si tu te posais je pourrais t'expliquer, assied-toi.
- Je ne veux pas écouter tes salades, comme je ne veux plus jamais te voir!
- Kikwang...
- Non! J'en ai assez de t'attendre, j'en ai mare d'espérer et j'en ai ma claque d'être blessé!
- Alors écoute moi. "

Voyant Kikwang se rapprocher encore plus de la sortie il l'attrape par le poignet et le tire vers lui.

" Tu veux là vérité? La voilà la vérité! "

Il l'installe sur une chaise de la cuisine et lui sort ses fiches de paie.

" Qu'est-ce que c'est?
- Ça c'est mon salaire. Et ça... dit-il en sortant d'autre papier tout aussi barbare, ce son mes factures. L'eau, l'électricité, le loyer, internet, les impôts..."

Kikwang regardait les feuilles une par une et n'en revenait pas de ce qu'il voyait.

" Mais...
- Ça te va? Je suis assez indépendant pour toi? Ah je n'ai plus de mariage de prévu...
- Qu'est-ce que tu essaie de me dire? Je ne t'ai pas demandé de faire tout ça.
- Je n'ai pas fais ça par rapport à ce que tu m'as dis. "

Il se tait un instant et vient s'asseoir à son tour. Il était vêtu que de son caleçon et était entièrement conscient que ce n'était pas vraiment comme ça qu'il s'était imaginé la scène où ils se parleraient enfin. Mais qu'importe, c'était le moment. C'était maintenant ou jamais, demain il sera trop tard.

" J'ai fais tout ça, parce que je veux vivre avec toi. "









Bon je dois vous avouer que je ne suis pas super fan de ce chapitre... mais je ne vois pas comment faire autrement, alors j'espère que vous ne m'en voudrez pas pour la médiocrité...

Mon voisin d'en face (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant