004 × He's a nice guy

116 7 68
                                    

Notre ventre est plein et le film est terminé

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Notre ventre est plein et le film est terminé. Mon voisin range le reste de notre festin dans son sac puis, nous restons là en silence à digérer ce qui vient de nous arriver. On guettent le retour de l'hôtesse d'ailleurs, j'ai une réplique toute fraiche pour elle. La seule chose que nous avons gardés de son plateau, c'est la pomme. C'est à peu près la seule chose qu'on sait qu'ils n'ont pas cuisiné. 

Ils ne l'ont pas cuisiné j'espère ? 

Non ils ne l'ont pas fait sinon, elle serait surement en petit morceau. Avachie sur mon siège, je fixe le couloir, mon voisin m'imite même s'il jette des petites coups d'oeil à son téléphone. Surement pour connaitre l'heure. Il a l'air tellement concentrée et aussi fatigué que moi. Je ne dirais pas non à une sieste j'ai pour ainsi-dire fait une nuit blanche, d'ailleurs, c'est aussi son cas. L'hôtesse revient vers nous avec son chariot et récupérer nos plateaux. Nous les lui tendons avec plaisir mais, alors qu'elle est sur le départ je me lève de mon siège. 

La prochaine fois allez-y molo sur le sel, passe le mot au chef quand vous le verrez, ajouté-je avant de reprendre ma place. 

La jeune femme ne me répond, elle se contente juste de me fusiller du regard. Elle a surement cru que ça à allait me faire peur ben, elle se trompe je me contente juste de lui afficher un large sourire et de lui faire un signe de la main tandis que mon coloc est mort de rire.

Y a rien de pire que la bouffe d'avion, ajouté-je en posant mes mains sur mon ventre. 

Si y a la bouffe d'hopital, me dit-il en haussant les sourcils. 

Il n'a pas tord le petit. 

La bouffe d'hôpital est tout aussi infecte. Après, je pense que c'est la même société qui fournie la bouffe aux hôpitaux et aux aéroport donc ça doit surement être pour ça. Après avoir échanger un rire franc, je repose mon attention sur lui. Je vois exactement ce qu'il veut dire, ayant déjà passer une nuit à l'hôpital. 

Tu as trop raison, lui dis-je en souriant doucement. 

D'un coup le silence retombe, on est tous les deux partis pour s'endormir. Nos yeux luttent pour rester ouvert mais la fatigue est plus puissante et il y a aussi autre chose qui pressent pour moi. Une envie pressante. Je la sens me menace de sortir à tout moment. Ne voulant plus lutter une minute de plus je me lève mais, mon coloc en a fait de moment ce qui me fait froncer des sourcils. 

Où est-ce que tu vas, lui demandé-je. 

Au toilette et toi ? me demande-t-il en me défiant du regard. 

Au toilette, lui répondis-je en le défiant aussi. 

Plus un mot ne flotte dans l'air, on continue de se défier quand d'un coup mon coloc sort de sa ranger, je me rue à sa poursuite. Il est en tête et moi j'essaye temps bien que mal d'essayer de le dépasser mais, le problème c'est que le couloir n'est pas assez étroit pour deux personnes. Le seule moment où j'ai eux de la chance c'est quand il trébuche sur un sac à moitié dans le chemin. Je me fais toute fine et je passe devant lui. D'un coup je sens quelque chose s'enroulé autour de ma cheville. Me retournant vers se dernier je constate qu'il me tient maintenant la cheville 

HEY STRANGEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant